Nouvelles générations : s'engager pour retrouver confiance
Et si les jeunes avaient le pouvoir de changer le monde ? À contre-courant des idées reçues sur une jeunesse prétendument désœuvrée, individualiste et angoissée par l’avenir, un débat était organisé par la Fondation de France dans le cadre de la Cité de la réussite autour de l’engagement des jeunes. Un échange résolument optimiste sur la capacité de la jeunesse à s’engager, à condition qu’on lui fasse confiance.
« La jeunesse est la clef pour l’avenir, elle est juste mal outillée mais elle est volontaire et brillante. Il lui manque juste la confiance » a d’emblée déclaré Pauline Le Mouellic, soutenue depuis 2022 par la Fondation de France pour son projet associatif « Graines de footballeuses » qui aide les filles et les jeunes femmes à s’émanciper grâce à la pratique du football. A côté de Pauline, la table ronde animée par le journaliste Thierry Keller réunissait Jean-Philippe Courtois, co-fondateur de la Fondation Famille Courtois abritée à la Fondation de France qui accompagne les jeunes dans leur projet d’entreprise à impact positif et Arnaud de Bertier, aujourd’hui professeur de mathématiques dans un collège de Drancy, après une brillante carrière au sein du cabinet de conseil McKinsey.
Selon ce dernier qui tente de redonner à des jeunes qui en sont très éloignés le goût des mathématiques, « beaucoup ont peur de l’avenir et pensent que les montagnes sont trop hautes à gravir. Il y a un gros manque de confiance en soi, dans la société, les institutions : s’engager pour la jeunesse est un moyen de recréer de la confiance. »
Redonner confiance, c’est ce à quoi s’attelle Jean-Philippe Courtois avec sa fondation. Pour lui, donner aux jeunes la possibilité de concrétiser leur projet d’intérêt général est une des solutions pour renforcer leur pouvoir d’agir : « Faire, entreprendre permet de briser les murs. L’entreprenariat est une façon de devenir le créateur, le décideur de sa vie. Ça permet de mieux se connaître, de retrouver de l‘estime de soi et de se sentir en capacité d’agir sur le monde. »
Et la confiance accordée par une fondation peut être décisive. « En ce qui me concerne, le soutien de la Fondation de France a changé ma vie. Si elle ne m’avait pas tendu la main, rien de tout ça n’aurait existé. » confie Pauline le Mouellic qui avoue désormais se lever chaque matin avec le même enthousiasme pour « aller aider les autres ».
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