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Le sport, bien plus qu'une activité physique

14 avril 2023

Le sport est bon pour tout, pour tous et à tous les âges de la vie. Parce qu’il agit sur la santé physique, le bien-être psychique, participe à créer du lien social, est vecteur d’inclusion et d’engagement au sein d’un collectif, le sport est bien plus qu’une activité physique.

Convaincue que le sport est un atout, la Fondation de France a choisi de le placer au cœur de plusieurs de ses programmes et d’en faire un outil transverse. La pratique sportive est ainsi présente dans les actions dédiées à la santé, aux personnes âgées, à l’éducation, à la lutte contre les discriminations ou encore à l’aide aux plus vulnérables. Parallèlement, plus d’une vingtaine de fondations abritées se mobilisent elles aussi pour porter ses valeurs comme la Fondation Lacoste qui soutient l’épanouissement des jeunes dans les valeurs d'esprit d’équipe, de persévérance et dépassement de soi à travers des projets d’éducation par le sport ou la Fondation Fitness Park qui lutte contre la sédentarité et contribue à la reconstruction physique et psychologique des publics vulnérables, en particulier les jeunes, les femmes, et les personnes malades.

Sport, santé et insertion

A la Fondation de France, deux axes ont guidé l’action du programme Sport santé et insertion développé ces dernières années. Le premier : « Sport et santé en territoires fragiles » a pour but d’améliorer la santé et lutter contre la récidive ou la rechute des malades atteints de pathologies chroniques vivant en milieu rural ou en quartier prioritaire et développer leur pouvoir d’agir. 

Le second : « Femmes et sport : vers un nouveau départ ! », lancé en octobre 2019, permet aux femmes fragilisées de se reconstruire physiquement et psychiquement grâce à un programme complet d’accompagnement où le sport est un élément central. Emblématique de cette approche, le projet Fight for dignity, porté par la triple championne du monde de karaté Laurence Fischer et soutenu par la Fondation de France, a ainsi développé un programme de karaté adapté aux femmes victimes de violences qui est aujourd’hui devenu une référence.

L’activité physique : un enjeu pour la santé des jeunes

La jeunesse est également au centre des actions. Et pour cause, depuis trente ans le niveau d’activité physique des enfants et des adolescents accuse une baisse constante. Renforcée par la crise sanitaire et le temps croissant passé devant les écrans, la sédentarité des jeunes est devenue un problème de santé publique majeur. Ainsi en France, deux jeunes sur trois présentent un risque sanitaire préoccupant caractérisé par le dépassement simultané des deux seuils sanitaires : plus de 2 heures de temps écran et moins de 60 minutes d’activité physique par jour.

Faire bouger les tout-petits

Pour lutter contre la sédentarité des enfants et des jeunes, la Fondation de France s’intéresse notamment à la mise en mouvement des tout-petits, un axe encore très peu développé et qui pourtant permet de développer dès le plus jeune âge les apprentissages moteurs et un rapport au corps essentiels. Par ailleurs, en agissant sur les tout-petits, on prévient aussi les risques sur les familles en mobilisant les acteurs de la parentalité. Elle soutient par exemple l’association Los Sautaprats qui propose des ateliers d’éveil gymnique destinés aux enfants dès 6 mois et à leurs parents. A l’origine de cette approche, l’UFOLEP (L'Union française des œuvres laïques d'éducation physique) aussi soutenue par la Fondation de France, a lancé il y a deux ans le dispositif Ufobaby qui vise à promouvoir l’intérêt de la pratique sportive dès la prime enfance. L’UFOLEP propose des formations spécifiques aux éducateurs sportifs afin de les sensibiliser aux apprentissages à la fois sensoriels (les activités de plein air sont privilégiées), moteurs, cognitifs et sociaux qui sont au cœur des séances. En plus de cette dimension d’éveil, le programme s’attache aussi à impliquer les parents dans leur rôle pour faire de ce moment un levier de parentalité.

Une autre initiative qui agit sur la santé des jeunes par le biais du sport est celle de l’école du trail de Millau, qui, grâce au soutien de la Fondation Galzin, a créé un jeu de 7 familles destiné à sensibiliser les 6-11 ans aux bienfaits du sport et d’une alimentation saine. Diffusé à près de 5 000 exemplaires dans les établissements de la région, cet outil ludique prône le bien manger et le bien bouger auprès des plus jeunes et de leurs familles.

Big Bangs Ballers veut rendre accessible le sport à ceux et celles qui en sont éloignés.
Big Bangs Ballers veut rendre accessible la pratique sportive à ceux et celles qui en sont éloignés et utiliser le sport comme levier de vivre ensemble et de fraternité.

© Alexis Fernet

Sur le terrain, une jeunesse plus citoyenne

Le sport est aussi un puissant levier d’éducation et d’émancipation sociale pour la jeunesse. Ses valeurs de persévérance, de rigueur et de dépassement de soi se révèlent très bénéfiques dans la construction du futur adulte. Au Brésil, la Fondation Lacoste est ainsi engagée auprès de l’association Gol de Letra qui promeut l’éducation de jeunes de communautés défavorisées par le sport. A Sao Paulo, près de 680 jeunes âgés de 6 à 17 ans (dont 40% de filles) issus des quartiers difficiles bénéficient ainsi d’un programme éducatif complet qui mêle pratique sportive (training, tennis, arts martiaux, futsal…), cours d’alphabétisation et développement des compétences sociales et citoyennes.

En France, l’association Big Bangs Ballers, créée en 2010 par cinq jeunes passionnés de basket-ball, porte elle aussi la même ambition : rendre accessible la pratique sportive à ceux et celles qui en sont éloignés et utiliser le sport comme levier de vivre ensemble et de fraternité. Soutenus par la Fondation de France, les Big Bangs Ballers interviennent principalement à Grenoble où ils proposent des activités sportives inclusives à des jeunes de tous horizons (en situation de fragilité sociale, de handicap ou victimes de discriminations). Cette initiative mise en place par des jeunes pour d’autres jeunes permet de mieux sensibiliser aux enjeux de mixité et d’égalité de droit. Chaque année, plus de 400 heures de pratique d’activités sportives variées bénéficient à environ 600 personnes.