Conflits armés, crises économiques, changement climatique… les migrations répondent à des causes profondes, et malheureusement durables. Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés, à l’été 2022, plus de 100 millions de personnes sont en situation de déplacement forcé. 83% des réfugiés s’installent dans les pays en développement. Les autres tentent de rejoindre les pays riches, notamment l’Europe. La traversée de la Méditerranée est l’itinéraire de migration le plus dangereux au monde : depuis 2014, plus de 24 000 personnes y ont disparu, dont environ un tiers d’enfants et d’adolescents.
En France comme à l’international, des associations et des citoyens se mobilisent pour permettre un accueil digne et fraternel. La Fondation de France accompagne leur engagement.
Lancé en 2015, le programme « Solidarité Migrants » de la Fondation de France vise à soutenir des projets d’aide aux populations en exil, quels que soient leur origine, leur religion ou leur statut juridique. Depuis son lancement, plus d’une centaine de projets ont été soutenus pour accompagner ces populations, en favorisant leur intégration dans leur territoire d’accueil : en France, au Liban et en Jordanie.
Les projets sont portés par des organisations de la société civile, avec le soutien de la Fondation de France.
En France, deux grands axes de travail :
- accompagner les plus fragiles par un soutien psychologique, car la santé mentale est un préalable à l’insertion ;
- soutenir l’engagement citoyen auprès des exilés, en apportant un appui aux associations situées en zone rurales ou dans des villes moyennes, et en accompagnant la formation des bénévoles, notamment pour l’apprentissage du français et l’aide juridique.
À l’international, un objectif : redonner espoir aux jeunes, via le soutien psycho-social et des actions d’éducation, de formation et d’insertion professionnelle.
En parallèle des appels à projet, le programme Solidarité Migrants soutient des acteurs clés du secteur, par une aide au fonctionnement pluriannuelle. Le Gisti, le Comède, Parcours d’Exil et la Plateforme de Soutien aux Migrants, notamment, en bénéficient.