Se consacrer aux autres, une évidence

La Fondation Frères du Sud est le fruit d’une démarche privée, celle d’un couple de pharmaciens, qui après avoir consacré leur vie active au service des autres - à la fois dans le cadre de leur métier, mais aussi lors de missions de formations de praticiens en Afrique sub-saharienne – ont naturellement choisi de consacrer leur retraite entièrement à des actions de solidarité. C’est ainsi qu’ils ont créé en 2009 la Fondation Frères du Sud sous l’égide de la Fondation de France. Dans le prolongement de leur engagement bénévole, ils ont choisi d’intervenir en Afrique, notamment francophone, et d’ouvrir leurs champs d’intervention afin d’agir durablement pour les populations africaines.

Les multiples enjeux du développement local en Afrique

Afin de venir en aide aux populations défavorisées d’Afrique, la Fondation Frères du Sud a vocation à financer des organisations menant des actions sanitaires et sociales, d’éducation, de formation ou encore de développement économique. Suivant cette démarche de soutien global, la fondation s’est notamment engagée auprès de la commune de Bougouni au Mali, où elle intervient selon plusieurs axes : construction de salles de classe et extension du jardin d’enfants, assainissement, gestion des ressources alimentaires…

Accompagner le retour de ceux qui s’engagent sur le terrain

L’association Frères des Hommes mène depuis 1965 un combat contre la pauvreté dans le monde, agissant en Afrique, en Asie, en Amérique Latine et dans les Caraïbes dans trois domaines : l’agriculture paysanne, l’économie solidaire et la démocratie citoyenne. Son leitmotiv : former les populations et construire les projets avec les organisations partenaires sur place. Venir en appui des initiatives issues du terrain plutôt que de s’y substituer, c’est œuvrer pour une transformation sociale durable.

Concrètement, cela se traduit par l’absence d’équipe expatriée : seuls des volontaires de solidarité internationale sont envoyés sur le terrain, avec la mission d’accompagner les populations défavorisées, de renforcer les capacités existantes, de former les acteurs locaux du développement. Un engagement total auxquels ces jeunes volontaires aux profils variés consacrent pleinement parfois plusieurs années de leur vie, désireux de travailler et vivre au plus près des populations, malgré des conditions parfois difficiles.

Reconnaissant leur sens de l’engagement et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer à leur retour, l’association a souhaité mettre en place dès 1983 la Fondation Frères des Hommes, sous l’égide de la Fondation de France, dédiée à la protection et à la réinsertion sociale de ses volontaires, mais aussi de toute personnes dévouée à l’association dont la dégradation de l’état de santé le justifierait.

La Fondation François Guglielmetti, créée en 2004 sous l’égide de la Fondation de France, est le fruit de la démarche d’un couple de particuliers engagés et très sensibles aux difficultés d’apprentissage et d’insertion sociale rencontrées par les jeunes Français présentant des troubles neuropsychologiques, comme la dyslexie, le bégaiement ou d’autres troubles du langage oral et écrit.

Des bourses de scolarité pour répondre aux besoins spécifiques des élèves présentant un trouble de l’apprentissage

L’intervention de la Fondation Guglielmetti prend aujourd’hui la forme de bourses de scolarité en faveur d’élèves du CERENE (Centre de Référence pour l’Evaluation Neuropsychologique de l’Enfant), pour une durée de deux années. Cette école développe et dispense des enseignements adaptés aux besoins pédagogiques spécifiques des enfants souffrant de troubles de l’apprentissage (dyscalculie, dysorthographie, dyslexie, dysphasie, dyspraxie), du CE1 à la 3ème. L’objectif : donner à ces jeunes des outils durables pour faire face à leurs difficultés, et leur permettre de réintégrer l’enseignement scolaire classique à l’issue de cet accompagnement spécifique.

Rompre l’enfermement associé au handicap

Créée par une fondatrice sous l’égide de la Fondation de France en 2009, la Fondation Francine et Jean-Pierre Lelong intervient dans le champ du handicap. En créant ce fonds, Francine Lelong a souhaité renforcer et structurer son engagement pour cette cause, l’inscrire dans la durée, et constituer à ses côtés un comité exécutif composé de personnalités qualifiées apportant leur expertise sur les projets soutenus.

Permettre aux personnes handicapées d’accéder aux loisirs

Vivre avec un handicap mental est bien souvent synonyme d’isolement social. Afin de lutter contre cela, la Fondation Francine et Jean-Pierre Lelong a choisi d’intervenir en soutenant des projets permettant aux personnes handicapées mentales d'accéder aux loisirs et plus particulièrement à des séjours de vacances. Elle vise à rompre le sentiment d’enfermement souvent associé au handicap, et contribue ainsi à l’équilibre des personnes touchées par le handicap, mais aussi à celui de leur famille et de ceux qui les entourent.

Modernité, technologie, innovation

Réunir des intellectuels, artistes, citoyens, militants, entrepreneurs et des grandes entreprises pour réfléchir aux leviers d’innovation sociale actuels, et notamment au pouvoir de transformation de la société que représente le numérique : c’est tout l’enjeu du Forum d’Action Modernités, placé sous l’égide de la Fondation de France depuis 2008, à l’initiative du groupe LaSer, société de services spécialisée dans l’évolution des modes de consommation, aux côtés de laquelle s’engagent également La Poste, GDF Suez et Total.

Afin d’encourager la réflexion sur le sens de la modernité aujourd’hui, la fondation organise et anime des groupes de travail, selon trois axes : Technologies, Economies, et Sens et Société. A travers la mise en réseau d’acteurs et la mobilisation de plus de deux cent cinquante intervenants, français mais aussi européens, elle organise de nombreux débats publics et publie des ouvrages variés.

En suscitant ces réflexions, il s’agit non seulement d’appréhender les enjeux de la modernité dans toute leur complexité, mais aussi de produire des idées nouvelles, accompagner des initiatives pilotes et susciter l’engagement au sein de projets collaboratifs.

• aux structures éducatives qui assurent, ou contribuent à, l’enseignement des méthodes, techniques et savoir-faire de forge et/ou de fonderie et notamment à l’Ecole Supérieure de Fonderie et de Forge, et ce, tant pour ce qui est du financement de ces structures elles-mêmes que de celui des projets pédagogiques qu’elles proposent aux étudiants, des projets de recherche ou des coûts (hébergement etc…) liés au suivi des enseignements dispensés dans le cadre ou en lien avec ces structures ;
• à toute action d’intérêt général à caractère éducatif, scientifique, social, culturel et/ou contribuant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement, aux objectifs de développement durable, concernant ou impliquant, d’une manière ou d’une autre, les méthodes, techniques et savoir-faire, présents ou à venir, de forge et/ou de fonderie et, plus généralement, de la métallurgie.

Lutter contre toutes les formes d’exclusion et de discrimination

C’est dans la lignée d’une fondation familiale, the Tsadik Fund, qu’a été créée en 2003, sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Unitiative. Son président souhaitait poursuivre et renforcer ce qui était le programme d’action en France du Tsadik Fund, en le dotant d’une structure propre.

La Fondation Unitiative intervient ainsi en France pour répondre aux enjeux sociaux majeurs, et s’inspire des valeurs véhiculées par la philanthropie américaine, en privilégiant un soutien à des actions durables, dont l’efficacité peut être mesurée.

Agir concrètement pour l’inclusion sociale

En s’appuyant en particulier sur les programmes de la Fondation de France, et avec le concours de personnalités qualifiées, la Fondation Unitiative finance des projets d’intérêt général selon trois axes principaux. Elle vient en aide aux personnes touchées par la maladie, le handicap ou la précarité, en soutenant des actions permettant de faciliter concrètement leur quotidien et celui de ceux qui les aident.

Elle lutte contre toutes les formes d’exclusion et de discrimination, en misant sur l’insertion par la culture, l’éducation et l’emploi. Enfin, elle cherche à étendre l’accès à la culture et à l’éducation et encourage les vocations.