Ensemble face au terrorisme

 A l'approche du procès de l'attentat de Nice qui avait fait 86 morts et de nombreuses victimes, focus sur l'action soutenue par la Fondation de France sur le terrain.

Le 14 juillet 2016 à Nice, un camion-bélier fonçait sur la foule, faisant 86 morts et des milliers de blessés, touchés dans leur corps ou dans leur psychisme. 

Comment empêcher les plus jeunes de tomber dans le piège du terrorisme et de la radicalisation ? Depuis cinq ans, la Fondation de France accompagne des projets aux contours très variés. 

Le 13 novembre 2020, cinq ans après les attentats du Bataclan, le poème symphonique, initiée par les parents de Stéphane tué lors des attentat, « Il fait novembre en mon âme » était  diffusé pour la première fois grâce à l'action Nouveaux commanditaires de la Fondation de France.

Comment empêcher les plus jeunes de tomber dans la radicalisation ? Cinq ans après les attentats de Paris du 13 novembre 2015, retour sur l’action de la Fondation de France et de ses fondations abritées qui font de l'éducation aux médias un axe fort de son action en matière de prévention de la radicalisation.

Documenter l’impact de l’attentat du 14 juillet sur le personnel hospitalier et les étudiants du CHU de Nice et de l’Hôpital Lenval.

Pour répondre à l'urgence suite à l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, la Fondation de France a soutenu trois projets de l'hôpital pédiatrique Lenval, pour un montant de près de 150 000 euros. Objectif : mieux prendre en charge les enfants et leur famille, profondément choqués par les attaques.

L’association Promenade des Anges est une association apolitique et areligieuse, composée de personnes victimes directes de l’attentat du 14 juillet 2016, qui s’engage sur tous les aspects de l’après attentat, depuis le soutien aux victimes jusqu’à l’action en justice.

Le laboratoire CobTek, est adossé au département d’orthophonie de l’Université Nice Côte d’Azur et de son DES de Psychiatrie. Il a pour objectif de développer des recherches sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies neuropsychiatriques et neuro-développementales.

Le Centre national de ressources et de résilience a une vocation pluridisciplinaire alliant notamment la recherche clinique et la recherche en sciences humaines et sociales. Centre de référence rassemblant tous les travaux de recherche ou d’observation déjà entrepris relatifs à la prise en charge psychologique des victimes, il propose des bonnes pratiques en matière de prise en charge des troubles psychiques post-traumatiques et contribue à la formation des professionnels notamment à travers l’élaboration d’outils pédagogiques.

La Fondation de France a mobilisé un comité d’experts bénévoles, chargé d’attribuer les subventions aux associations. Il analyse les demandes reçues, au cas par cas, en toute indépendance et avec réactivité. Pluridisciplinaire, le comité réunit des personnalités aux compétences multiples : un psychologue, un psychiatre responsable des cellules d’urgences médico-psychologiques, la coordinatrice des actions sociales des hôpitaux de Paris, un juriste spécialisé dans les affaires de terrorisme et membre du comité international de la Croix-Rouge, un responsable d’Emmaüs et de la Fondation Abbé Pierre et un chercheur spécialiste des questions de l’engagement des jeunes.

La Fondation de France a ouvert un programme "Ensemble face au terrorisme". Pour répondre aux besoins des familles et des associations, la Fondation de France a déjà engagé près de 3 millions d'euros. 

Au lendemain du 14 juillet 2016, alors que la ville de Nice est en état de choc, l’accueil des victimes doit s’organiser de toute urgence. Membre du réseau France-Victimes (ex Inavem) sur le département des Alpes-Maritimes, l’association Montjoye, déjà implantée sur les lieux, est désignée pour accueillir, informer, accompagner et orienter les victimes et leurs proches.

L'association Life for Paris soutient toutes les victimes adhérentes de l’association ainsi que la population des quartiers touchés directement par les attentats parisiens du 13 novembre 2015.

Depuis 2010, l’artiste plasticien Olivier Terral développe des créations-empreintes ayant vocation à laisser une trace multidimensionnelle. D’abord dédiée aux malades hospitalisés, cette démarche créative permet, à travers la création d’un autoportrait réalisé à partir de leurs propres empreintes digitales, de se questionner sur l’empreinte laissée sur soi par la maladie

Créée en 2013, cette association a pour objet de promouvoir l’art-thérapie sous toutes ses formes et notamment à travers internet.

Reconnue d’intéret général à peine 6 mois après sa création, l’association 13onze15 représentait fin 2016 près de 600 personnes dont une très grande majorité de victimes ou de proches de victimes des attentats de novembre 2015.

Lancé en 2015, ce dispositif animé par des journalistes de France Inter fait découvrir aux élèves de 12 classes (6 en collège et 6 en lycée) les coulisses du métier de journaliste.

Martin Spitz, responsable des urgences de la Fondation de France, explique les raisons de la collecte suite aux attentats, l'utilité de ces dons, ainsi que du programme Ensemble face au terrorisme.

Dès le lendemain de l’attentat du 14 Juillet à Nice, l’association Montjoye spécialisée dans l’aide aux victimes a hérité d’une nouvelle mission, confiée par le ministère de la Justice : créer une cellule dédiée pour apporter une aide complète aux survivants. 

Le 8 septembre 2021 s'ouvre à Paris le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui firent 130 morts et plus de 400 blessés. Quelques semaines après cette attaque meurtrière, en décembre 2015, la Fondation de France lançait le programme « Ensemble, face au terrorisme ».

Témoignage, au lendemain de l'attentat de Nice, du Pr Florence Askenazy, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, chef de service à l’hôpital pour enfants (CHU) LENVAL situé sur la promenade de Nice.