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Une abeille influenceuse fleurit les réseaux sociaux pour sauver son espèce

20 mai 2020

Chaque année, le 20 mai correspond à la Journée mondiale des abeilles, pour sensibiliser l'opinion publique à la disparition tragique de l’espèce. Pollinisateurs essentiels aux écosystèmes et aux cultures, les abeilles sont de plus en plus menacées par les activités humaines. B., la première abeille influenceuse (et engagée !) a décidé de saisir cette occasion pour mobiliser le plus grand nombre à la cause.  

Sur son compte Instagram, suivi par plus de 280 000 personnes, B. met à profit son influence pour sensibiliser sa communauté sur l’urgence de la situation et récolter des fonds pour sauver les abeilles.

Et le principe est simple : plus le compte de @Bee_nfluencer aura d’abonnés, plus il permettra de collecter des fonds pour lancer des projets dans l’un des 3 domaines suivants :

  • le soutien d’expérimentations concrètes vers une agriculture plus respectueuse des pollinisateurs ;
  • la reconstitution des habitats des abeilles sauvages et domestiques ;
  • la recherche pour mieux appréhender l’impact des pesticides sur la biodiversité et la santé des abeilles.

La Fondation de France, marraine de B.

Engagée depuis plus de 50 ans sur les enjeux environnementaux et de biodiversité, la Fondation de France a décidé il y a un an, d’accompagner B. dans sa croisade. Elle a donc créé le BEEFUND pour collecter des fonds et soutenir des projets sur le terrain. A ce jour, l’influenceuse a permis, grâce à différents partenariats conclus avec des marques du monde entier relayés sur son compte Instagram, de collecter 100 000 euros, et de soutenir 3 ambitieux projets dont les deux premiers ont déjà été financés en 2019 :

  • mayage à Auch (Gers) : l’association Arbre et Paysage 32 a mis en place un projet qui associe agriculteurs et apiculteurs. Ensemble, ils ont décidé de planter des arbres et des fleurs appréciés par les abeilles, et d’installer des ruchers sur les exploitations agricoles. L’agriculteur devient ainsi le protecteur de la nourriture des abeilles et de la biodiversité. Et l’apiculteur valorise, par des miels typiques et locaux, les pratiques de l’agriculteur ;
  • création d’infrastructures agro-écologiques pour un habitat propice aux abeilles, en Moselle :  porté par l’EPLEFPA (Etablissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricole) de la commune de Courcelles Chaussy, ce projet travaille sur la mise en place d’un nouveau verger pluri-variétés, lesquelles ont de nombreux impacts sur la biodiversité et le bien-être des insectes. Plantations d’arbres sous toutes ses formes, régénération naturelle assistée, couverture végétale des sols sont autant d’outils qui permettent de proposer le gîte et le couvert aux abeilles et aux pollinisateurs toute l’année ;
  • penser et agir collectif pour protéger la santé des abeilles, par l’association patrimoniale de la Plaine de Versailles : territoire « vert », ouvert et non urbanisé, la plaine de Versailles représente un petit joyau de la nature et un bien commun pour tous ceux qui y sont attachés : apiculteurs, agriculteurs, collectivités et habitants du territoire. Réfléchir et analyser ensemble les causes et facteurs de disparition des abeilles (carences alimentaires liées à la biodiversité, présence de métaux lourds ou de produits phytosanitaires), c’est ce que défend ce projet fédérateur et ambitieux. L’objectif ? Œuvrer pour la santé des abeilles et accroitre leur population pour qu’elles puissent jouer leur rôle crucial de pollinisateurs et redonner du sens à la biodiversité.
Parce qu’il est urgent d’agir pour sauver les abeilles, B. a besoin du soutien de tous.
Suivez le compte @Bee_nfluencer !