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Cap au vert : la colo inclusive, ça marche !

16 septembre 2019

Critères d’attribution :

En 2020, la Fondation de France a lancé une étude d’impact sur Cap au Vert, un programme qui propose à des enfants malades de partir en vacances avec d’autres enfants. Des séjours inoubliables qui favorisent l’épanouissement et permettent aux jeunes de gagner en autonomie, comme le révèle cette enquête.

Parce que la maladie n’empêche pas la vie, le programme Cap au Vert de la Fondation de France permet chaque année à plus d’une centaine d’enfants malades de partir en vacances, comme les autres, et même avec eux. Organisées à la mer ou à la montagne, et toujours avec un encadrement médical adapté, ces colonies résolument inclusives proposent à des jeunes atteints de maladies chroniques, en rémission de maladie grave ou porteurs de handicap de participer à des camps de vacances en compagnie d’enfants bien portants pour y pratiquer ensemble des activités sportives.

Grâce à ce programme lancé en 1994 et développé en partenariat avec l’UCPA ainsi que plusieurs associations de malades, c’est au total près de 2200 enfants qui ont pu bénéficier de ces parenthèses enchantées, toujours riches en nouvelles expériences. Loin du cocon familial, ces séjours adaptés sont l’occasion pour les enfants de rire, de jouer, de se dépasser et de rompre avec l’isolement lié à la maladie en partageant des moments de vie uniques avec les autres. Mieux encore, ils favorisent l’épanouissement et la confiance en soi des jeunes.

Cap au vert : un concentré de bienfaits

Selon l'étude d’impact menée par la Fondation de France auprès des familles d'enfants ayant bénéficié du programme :

  • pour 79 % d'entre elles :  le séjour a encouragé la création de liens entre l'enfant et les autres enfants du séjour n'ayant pas de maladie ou de handicap ;
  • pour 91 % :  le séjour a eu un effet positif sur l’autonomie de l’enfant dans la gestion de sa maladie/son handicap ;
  • pour 100% :  le séjour a renforcé l'estime de soi de l'enfant.

Des jeunes plus fiers d’eux-mêmes et plus autonomes

Une enquête* menée en 2020 par la Fondation de France auprès des familles concernées révèle que, dans plus de 9 cas sur 10, le séjour a eu un effet positif sur le gain en autonomie de l’enfant ainsi que sur la gestion de sa maladie ou de son handicap. Encore plus encourageant, un réel impact sur l’estime de soi des jeunes est attesté par 100% des personnes ayant répondu à l’enquête.

Apprendre à vivre avec sa différence, loin de ses parents, partager la vie d’un groupe et s’initier à la voile, au ski ou au rafting sont autant d’occasions qui favorisent l’épanouissement des enfants.

Pour la mère de Morgane, 12 ans, partie pour un séjour d’hiver à la Plagne, malgré son diabète, l’expérience a été plus que bénéfique : « Elle est revenue changée. Plus mûre » confie-t-elle. Même satisfaction de la part du papa d’un jeune garçon, en rémission d’un cancer, « Ça lui a permis de voir qu’il était capable de se débrouiller, de s’intégrer dans un groupe d’inconnus. Il a appris à dépasser les craintes liées à sa maladie et a su en tirer pour une fois du positif ».

De nouvelles amitiés qui ne font pas la différence

Grâce à la vie en communauté et à la mixité du programme, l’étude révèle également que dans près de 8 cas sur 10, les jeunes malades ont pu tisser des liens avec les autres enfants. Retrouver sa place dans le groupe et se sentir intégré, sont essentiels pour reprendre confiance en soi. Un parent interrogé confirme : « Il a accepté sa maladie et ne se sent plus différent ».

Pour Sophie Lasserre, responsable avec Laure Demaegdt du programme Cap au Vert à la Fondation de France, « les résultats de l’étude attestent de la pertinence du projet et confortent sa vocation. Tout l’enjeu du programme est de sortir les enfants malades de leur quotidien et de leur donner l’occasion de redevenir des enfants comme les autres. Être malade n’empêche pas de vivre, de partager, de s’amuser. A ce titre, la pratique collective du sport et la vie en communauté, sont essentielles pour développer l’autonomie des jeunes et favoriser le changement de regard sur soi, sur la maladie et sur le groupeLe parti pris de la mixité est une réussite et débouche bien souvent sur de belles rencontres, comme lors d’un séjour à l’UCPA avec l’ANPEDA (Association nationale des parents d’enfants déficients auditifs), où la présence d’enfants mal entendants a encouragé les autres à apprendre la langue des signes… Preuve que la différence est bonne pour tous. »

(*) Etude d’impact menée par la Fondation de France en 2020 à partir d’un questionnaire envoyé aux familles des bénéficiaires ayant participé au programme de 2015 à 2019.

Cap au vert, des vacances pour changer le regard


 

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