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Beyrouth: relancer au plus vite l’économie locale

Beyrouth: relancer au plus vite l’économie locale

Solidarité Liban| 29 Sep.2020

À la suite de la double explosion qui a dévasté une partie de la ville et du port de Beyrouth, la Fondation de France a lancé un appel à la générosité pour venir en aide aux victimes de la catastrophe. Parmi les premières actions mises en oeuvre, la Fondation de France a décidé de soutenir l’association Al-Majmoua, une ONG locale qui propose des aides directes sous forme de-micro-dons et d’accompagnement personnalisé aux professionnels indépendants et aux petits commerçants. Témoignages.

Firas Obied est coiffeur dans le quartier de Bourj Hammoud, dans l’est de Beyrouth

« La vitrine du magasin a explosé avec le souffle. La catastrophe est venue s'ajouter à la crise financière que nous traversons. Ca fait déjà des mois que le chiffre d’affaire du salon est en baisse. Avec l'inflation et la chute de la livre libanaise, les prix des denrées alimentaires ont explosé et se faire coiffer est devenu superflu. Les gens sont avant tout préoccupés par le fait de pouvoir se nourrir.

Le prix des produits que j'utilise dans mon salon a aussi augmenté. Si je répercute cette hausse sur mes clients, plus personne ne viendra, alors je perds de l’argent. Si on ajoute à cela le coronavirus et le confinement, c’est vraiment devenu difficile. »

© Lucien Lung

Seta Ebrahim tient un salon de beauté dans le quartier de Bourj Hammoud

« J'habite seule avec mon fils de 15 ans. J'ai aménagé un salon de beauté chez moi, ça coûtait trop cher de louer un endroit. J'ai installé une deuxième porte pour que mes clients n'aient pas à entrer chez moi pour y accéder. L'explosion a fait sauter la serrure et la porte ne ferme plus, mais je m'estime chanceuse.

Depuis la crise du coronavirus je n'ai presque plus de clients. Et le prix des produits augmente constamment. Pour l'instant ça va encore, j'ai un stock de produits qui date d'avant la crise financière.  

J'ai un deuxième travail, je fais des travaux ménagers dans un collège. Pendant la crise de la Covid-19 mon salaire a été divisé de moitié. La semaine dernière, le directeur a demandé à ce qu'on vienne aider à faire le ménage après l'explosion. Comme c'est les vacances nous ne sommes pas payés, mais j'y suis allée quand même, il faut bien... »

© Lucien Lung

Huweida gère un magasin de vêtements, dans le quartier de Bourj Hammoud

«  La vitre de devant a explosé et le faux-plafond s'est à moitié écroulé...des fissures sont même apparues dans l'arrière-boutique.

Mon mari a fait une crise cardiaque mais tous les hôpitaux étaient saturés. Nous avons dû en faire cinq avant qu’il puisse être pris en charge. Heureusement, il va mieux aujourd'hui. J'ai fait réparer les vitres, ce n'est pas idéal mais pour l'instant ça tient... »


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