Au lendemain du 14 juillet 2016, alors que la ville de Nice est en état de choc, l’accueil des victimes doit s’organiser de toute urgence. Membre du réseau France-Victimes (ex Inavem) sur le département des Alpes-Maritimes, l’association Montjoye, déjà implantée sur les lieux, est désignée pour accueillir, informer, accompagner et orienter les victimes et leurs proches. Mais le nombre de personnes impactées est très élevé et les locaux de l’association très vite inadaptés.
En outre, le secrétariat d’Etat pour l’aide aux victimes vient d’officialiser la mise en place d’un guichet unique des démarches, accessible aux victimes de l’ensemble du département. L’espace doit accueillir, sous forme de permanences, les administrations publiques du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, du service social de la ville de Nice, de la Caisse d’allocations familiales (CAF), de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI), de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG), ainsi que de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
L’ouverture de nouveaux locaux devient donc un enjeu majeur à très court terme. Le soutien de la Fondation de France a permis de répondre à l’urgence de la situation en facilitant l’équipement rapide des espaces et le renforcement de l’équipe.
Contribution de la Fondation de France
45 000 euros