Aider la jeune création contemporaine, en mémoire d’un grand artiste et collectionneur hongrois

Créée en 2014 sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation François de Hatvany porte le nom d’un peintre et grand collectionneur d’art hongrois, né en 1881 et décédé en 1958.

Le Baron François de Hatvany, issu d’une grande famille d’industriels et formé aux beaux-arts et à la peinture tant à Budapest qu’à Paris (académie Julian), a constitué l’une des plus importantes collections de peintres français du 19e. 

Peintre, mais également mécène (il donna plusieurs tableaux au musée des Beaux Arts de Budapest dont un Picasso ,un Cézanne...) il a toujours soutenu et encouragé la création artistique en particulier, de peintres hongrois aujourd’hui renommés comme Rippl-Ronai ou Czobel.

Sa collection lui a été confisquée pendant la seconde guerre mondiale et il quitta la Hongrie en 1947. Postérieurement il put récupérer quelques œuvres (dont l’Origine du Monde de Courbet) qu’il céda pour pouvoir continuer à s’adonner à la peinture en France et en Suisse où il mourut en 1958.La majeure partie de sa collection est aujourd’hui en possession de musées à travers le monde et en particulier en Russie.

C’est pour rendre hommage à son père que la fondatrice a souhaité mettre en place ce fond, dédié à la poursuite de deux objectifs : l’acquisition et la restauration par les musées français d’œuvres picturales, ainsi que le soutien à la création artistique, par le biais de bourses et prix. Tout comme le Baron de Hatvany avait soutenu de jeunes artistes émergents avant qu’ils n’accèdent à la notoriété, la Fondation attribue en particulier des bourses à de jeunes musiciens dans le cadre du Verbier Festival en Suisse, et deux prix annuels à des étudiants en musicologie du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Poursuivre l’œuvre de Vincent Verry

Dédiée à l’accompagnement des personnes handicapées psychiques vers une meilleure insertion par et dans l’emploi, la Fondation Vincent Verry a été créée en 2012 sous l’égide de la Fondation de France.

En mémoire de celui qui, en 1975, avait fondé l’association Messidor, spécialisée dans ce secteur, elle permet d’ancrer ses convictions dans la durée et de faire émerger de nouvelles initiatives. Le principe constitutif de son approche : pour accompagner vers l’autonomie les personnes fragilisées par la maladie mentale, il est essentiel de les aider à s’insérer dans le monde du travail.

Cette étape permet de leur donner accès à un rôle réel dans la société, et contribue à lutter contre la stigmatisation liée au handicap, elle-même facteur d’exclusion.

Accompagner la transition vers l’autonomie

Les organismes encourageant et accompagnant le parcours professionnel de ces personnes restent encore trop rares.

Pour cette raison, la Fondation Vincent Verry soutient ces initiatives, en portant une attention particulière à celles qui appliquent une méthodologie spécifique : la transition entre le monde du travail protégé, habituellement dévolu aux personnes handicapées, et celui du monde du travail ordinaire, selon une trajectoire adaptée aux besoins et aux capacités de chacun.

Elle aide également individuellement les personnes dans leur parcours d’insertion.

La schizophrénie, un trouble complexe

La schizophrénie est une maladie mentale sévère qui se manifeste par des troubles cognitifs et des symptômes liés à une perception altérée de la réalité : isolement, perte du plaisir, comportements inhabituels. Ce trouble psychotique entraîne de fortes difficultés sociales et laisse souvent les familles démunies.

Concernés personnellement en tant que parents d’un fils schizophrène, Arlette et Pierre Houriez se sont adressés en 2008 à la Fondation de France pour créer une fondation dédiée à cette maladie. Pour Pierre Houriez, figure publique de la Région Nord-Pas-de-Calais, retraité du monde médical, il était essentiel de donner forme à cette lutte contre la maladie.

Soutenir la recherche fondamentale sur la schizophrénie

La Fondation Pierre Houriez a pour but de faire avancer la recherche en vue de guérir la schizophrénie. Le fonctionnement du cerveau et ses pathologies sont de mieux en mieux connus grâce au progrès des neurosciences. Mais si des traitements ont été développés pour agir sur les symptômes, l’origine de la maladie reste mal connue.

Pour pallier ce manque et afin que des traitements plus efficaces soient mis au point, la fondation soutient des laboratoires, dont les travaux permettent d’entrevoir des avancées significatives, et finance l’organisation de colloques et la publication d’ouvrages, ainsi que des initiatives pour informer les familles sur les avancées de la recherche.

La fondation, un patrimoine de générosité qui se transmet

En 2012, Monique Klépal se tourne vers la Fondation de France pour créer sous son égide la Fondation Le Valdon, lui donnant le nom de la propriété familiale dont la vente allait fournir les ressources nécessaires à sa réalisation. Cette démarche illustre la volonté de la fondatrice à la fois de transmettre des valeurs et d’agir concrètement, volonté à laquelle sa famille rend hommage aujourd’hui en poursuivant son action, dans les domaines qui lui tenaient à cœur.

Artistes contemporains et jeunes enfants : un mécénat tourné vers l’avenir

La Fondation Le Valdon intervient d’une part dans le domaine culturel, en encourageant les artistes contemporains et en soutenant l’émergence et la réalisation de projets artistiques. Son ambition : créer un rapport direct entre une œuvre et son public.

Par ailleurs, la fondation selon son objet peut contribuer au développement des Maisons Vertes. Ces Maisons, dont la première fut créée en 1979 par Françoise Dolto, accueillent des enfants âgés de 0 à 3 ans, ainsi que leurs parents ou ceux qui en ont la charge. Lieux d’écoute et de détente, elles permettent à chacun de trouver un accompagnement, ponctuel ou régulier, basé sur la psychanalyse.

Le Prix Cécile Pollet est attribué depuis 2023 deux fois par an.

Chronologiquement dans l’année :

Le premier le Prix Cécile Pollet/Le Rézo est décerné en partenariat avec Le Rézo, association qui réunit plusieurs institutions culturelles du territoire Corse (salles de concert, festival et qui soutient des artistes en voie de professionnalisation.

L’artiste lauréate est accompagnée pendant une année par des professionnels de Le Rézo. Un programme d’accompagnement sur mesure au besoin de la lauréate est défini.

Le deuxième, le Prix Cécile Pollet est décerné en partenariat avec Les Trois Baudets, établissement culturel de la Ville de Paris, lieu emblématique de Pigalle dédié à la découverte et l’émergence de nouveaux talents.

L’artiste lauréate est suivie et soutenue pendant une année en lien avec le Pôle création artistique de FGO-Babara. Un programme d’accompagnement spécifique est mis en place en fonction des besoins du projet sélectionné. Les problématiques liées à l’enregistrement, la répétition, la voix, le corps, le live mais également la stratégie et l’image peuvent être travaillées.

Les 2 artistes lauréates remportent également un prix de 10 000 euros consacré à son projet et sera programmée pour un concert respectivement dans une des salles de Le Rézo et aux Trois Baudets.

Renforcer le rayonnement territorial et international de l'École

La Fondation Groupe ESC Pau fut créée en 2009 sous l'égide de la Fondation de France, à l'initiative de six entreprises – BNP Paribas, Groupe Euralis, Groupe Vittavi Mutualité, Napali Quiksilver, Total et Turbomeca – mobilisées autour d'un projet commun : soutenir le développement de l'École ESC Pau, et renforcer la professionnalisation et l'internationalisation de ses programmes.

Donner l'opportunité à chacun d'accéder à une formation de haut niveau

La fondation finance des projets de recherche appliquée ainsi que de nouveaux outils pédagogiques permettant à l'École ESC Pau de dispenser un enseignement de haut niveau à ses élèves.

Par ailleurs la fondation est très attachée à élargir l'accès aux programmes de formation de l'École. Pour cela, elle agit selon deux axes : d'une part en attribuant des bourses à des étudiants méritants rencontrant des difficultés financières, et d'autre part en promouvant l'accueil et l'accompagnement d'élèves porteurs de handicap en finançant des aménagements et moyens pédagogiques adaptés.

Dans ce but, elle soutient des projets professionnels, éducatifs ou culturels concourant à l’un ou l’autre des objectifs suivants :

• permettre aux exilés de s’intégrer et de s’épanouir partout en France par l’exercice d’une activité ou d’un métier conforme à leurs talents, à leurs savoirs professionnels ou culturels et à leurs aspirations personnelles, en symbiose avec la population locale et pour un bénéfice réciproque ;
• favoriser le dialogue interculturel et interreligieux afin d’améliorer le « vivre-ensemble », en privilégiant le « faire-ensemble » et la mise en valeur de ce qui rassemble plutôt que de ce qui divise ;
• à l’étranger, contribuer par le dialogue, la culture et l’éducation à la coexistence harmonieuse entre populations divisées par des conflits politiques, ethniques, religieux ou culturels.