Obésité et maladies cardiovasculaires
Grâce à une meilleure prévention, les conséquences des maladies cardiovasculaires ont diminué durant ces 30 dernières années. De nouvelles techniques chirurgicales et, surtout, les avancées de la recherche ont permis ces progrès. Mais, dans le même temps, l’obésité se développe ; elle touche aujourd’hui 17 % de la population française, et près de 15 %** des enfants sont en surpoids.
Ces chiffres laissent présager l’apparition de maladies cardiovasculaires de plus en plus précoces. C’est pourquoi la Fondation de France oriente son soutien vers la recherche, notamment sur les conséquences cardiovasculaires de l’obésité.
Nous encourageons les travaux de recherche sur ces maladies, leurs évolutions et les traitements possibles, autour de trois axes :
- faire avancer la connaissance sur les maladies cardiovasculaires ;
- mesurer et prévoir l’impact des perturbations métaboliques (tels que le diabète ou l’hypertension) sur ces maladies ;
- concevoir des solutions thérapeutiques innovantes pour en atténuer les conséquences.
*Chiffres 2016, CépiDC-Inserm
**Chiffres : solidarités-santé.gouv
L'interview de Philippe Menasché, ancien président du comité Maladies cardiovasculaires