Solidarité Liban : témoignages en images
Grâce à l’appui de ses donateurs, la Fondation de France s’est engagée dès le mois d’août 2020 à soutenir les victimes de la double explosion du Port de Beyrouth. Qu’ils s’agissent de commerçants privés de leur unique source de revenu, de famille fragilisées sans moyens pour réhabiliter leur logement ou de publics en détresse psychologiques et émotionnelles, les actions de la Fondation de France sont multiples, et les bénéficiaires nombreux.
Retour en images sur certaines des actions engagées et les témoignages partagés
Naïm Chami tient un showroom de mobilier et d’objets de décoration. Grâce à l’association Jibal/Alternative Tour Beirut, les vitres de son magasin et le plafond ont pu être réparés.
« J'ai la boutique depuis 20 ans. Aujourd’hui, c’est le jour de réouverture. Mais avec la situation économique sanitaire, il n'y a pas de business. Les restaurants et hôtels sont toujours fermés ou n'ont pas le budget pour acheter du mobilier. »
© Lucien Lung
Bilal pose devant son magasin avec Mohammad, l’un de ses fils. Grâce à l’association Jibal/Alternative Tour Beirut, la vitrine qui avait explosé, a été changée.
« Beaucoup d'ONG sont venues me voir après l'explosion, ils ont dit qu'ils repasseraient mais avant vous, personne n'est venu… On a reçu des bâches, mais elles ont fondu, elles ne résistaient pas à la chaleur. On m'a donné un marteau aussi. Mais je fais quoi avec juste un marteau ? »
© Lucien Lung
L’association arcenciel répare des meubles de particuliers, dans leur atelier de menuiserie.
« Nous allons voir ce qui est réparable chez les gens, on amène les meubles ici et on les répare. Nous récupérons également des donations de meubles », explique un bénévole.
© Lucien Lung
Darin Nayel, mère de 5 enfants, travaille comme aide-soignante dans un hôpital privé.
« Mon mari était chauffeur, mais maintenant avec la crise économique, il n'a plus de travail. Sans l’association Libami nous serions à la rue. Elles nous ont beaucoup aidé. Les enfants vont au soutien scolaire de l'association. Ils sont passés d'une école semi-privée à l'école publique, pour faire des économies ».
© Lucien Lung
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