La dévitalisation progressive des territoires ruraux n’est pas une fatalité, c’est la conviction qui guide l’association Tera. Depuis 2015, celle-ci expérimente un projet de développement local alternatif, dans le Lot-et-Garonne, soutenu par le programme Inventer Demain.
Plus qu’un éco-village, il s’agit de construire un écosystème complet : relocalisation des productions vitales (alimentation, logement, mobilités, énergie…), valorisation de ces productions par la création d’une monnaie locale, mise en place d’un revenu d’autonomie. La démarche se développe en intégrant trois exigences : réduire l’empreinte écologique des activités, favoriser une démocratie locale par la participation de tous, et diffuser son expérience par l’organisation de formations et de rencontres. Pour, au final, démontrer « in vivo » la faisabilité d’une transition écologique, économique et solidaire sur ces territoires ruraux en perte de vitesse. Et proposer un modèle pertinent pour d’autres territoires.
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« TERA n’est pas un projet qui vise l’autarcie. La démarche doit permettre à une communauté locale d’atteindre l’autosuffisance sur les besoins fondamentaux, tout en développant des modes de vie, d’action et de gouvernance plus écologiques et plus démocratiques. C’est un écosystème cohérent, ouvert sur le monde extérieur, qui doit bénéficier à son environnement. Un écosystème pour le XXIème siècle. »
- Frédéric Bosque, co-fondateur de l’association TERA -