Accéder au contenu principal
Vous êtes fondateur
Vous êtes donateur
Vous êtes porteur de projet
Vous êtes fondateur
Vous êtes donateur
Vous êtes porteur de projet

En Gironde, des entreprises engagées pour le territoire

10 novembre 2021

Le 16 novembre, philanthropes, associations, donateurs… se retrouvent à Bordeaux autour d’un événement de levée de dons inédit, co-organisé par La Fondation de France Sud-Ouest : la nuit du bien commun. L’occasion d’ouvrir le débat sur le rôle des entreprises dans la philanthropie territoriale, avec Laurent Desjars, Président des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens d’Aquitaine et Béatrice Bausse, Déléguée Générale de la Fondation de France Sud-Ouest.

Les entreprises sont devenues plus actives face aux grandes questions de société et beaucoup ont pris conscience de l’intérêt d’un mécénat de proximité. Quelle est à vos yeux la place du chef d’entreprise et des réseaux économiques dans ces actions à l’échelle du territoire ?

Laurent Desjars : Les entreprises ont un véritable intérêt à s’impliquer dans des actions de mécénat, en relation directe avec leur territoire. Cela commence dans nos entreprises avec nos salariés qui doivent, au-delà de leur fonction, s’y épanouir. Mais cela passe aussi par notre environnement en permettant aux plus jeunes de trouver le chemin de l’emploi, aux plus fragiles de se reconstruire et à ceux qui sont en situation d’exclusion de se réinsérer. La raison d’être du mouvement des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, est la construction d’une économie du Bien Commun. En agissant pour l’intérêt général, nous portons un autre regard sur la société et nous tissons des liens privilégiés avec des associations qui ont besoin de notre aide pour concrétiser leurs projets ou leurs actions. En agissant ensemble, nous créons un cercle vertueux.

Béatrice Bausse : Si l’on revient au début des années 2000, le mécénat n’entrait pas dans les préoccupations du chef d’entreprise. Les temps ont changé. Aujourd’hui les entreprises représentent un maillon essentiel de la vitalité et du développement des territoires. Le chef d’entreprise ne vit pas dans une tour d’ivoire. Il est généralement très conscient de ce qui se passe autour de lui, sur son lieu d’implantation et de la situation de ses salariés. Nous avons pu le vérifier lors du premier confinement, les entreprises venaient vers nous pour nous proposer des soutiens financiers mais aussi des dons en nature, par exemple d’ordinateurs. Notre panorama des générosités le confirme : le mécénat d’entreprise est en forte croissance, notamment pour les petites entreprises.

L’évènement « Bordeaux Pour le Bien Commun », se déroulera le 16 novembre au Grand-Théâtre de Bordeaux. Quelles sont vos attentes pour cette première soirée inédite sur le territoire ?

L.D : Tout d’abord, je suis très heureux d’être partenaire de la première édition bordelaise de la Nuit du Bien Commun. Outre la mobilisation de nombreux donateurs, cet événement permet de sensibiliser le monde de l’entreprise et les entrepreneurs à l’importance de leur contribution à l’économie du bien commun. Les interventions des associations leur permettront de mieux sentir le lien direct entre leur don et les solutions apportées par les structures. J’aimerais qu’en sortant du Grand Théâtre le 16 novembre, tous les participants aient la conviction d’avoir réalisé une action utile et s’engagent pour l’avenir.

B.B : C’est une belle occasion de démontrer que la philanthropie sur un territoire, en Gironde en ce qui nous concerne, est l’affaire de tous. Cette soirée, nous la co-organisons avec la start-up Obole en embarquant avec nous des partenaires motivés et engagés. L’équipe de la Fondation de France Sud-Ouest s’est naturellement mobilisée dans l’examen des demandes des associations qui ont candidaté. J’en profite pour remercier les bénévoles de notre équipe qui, en l’espace de quelques jours, ont étudié les 78 dossiers reçus. Donc pour réussir cette soirée, il faut remplir le Grand Théâtre de Bordeaux de donateurs pour que les dix associations lauréates puissent mener à bien leur projet. Jouer collectif pour transformer les dons en actions, c’est un beau programme tout de même !

Aujourd’hui, il est beaucoup question de coopérations, d’alliances, et cette soirée en est une belle illustration…

L.D :  Dans le cadre de l’organisation de cette soirée, j’ai trouvé intéressant de faire appel à d’autres réseaux :  nous avons appris à nous découvrir, à communiquer et nous nous sommes aperçus très vite qu’au-delà de de nos différences, le bien commun nous réunissait. Je suis convaincu que c’est une dynamique d’avenir.

B.B : Je pense qu’aujourd’hui plus encore, après ces deux années si particulières que nous venons de vivre, nous avons un besoin criant de coopérations. Les territoires sont la bonne échelle pour s’engager, interagir, créer des alliances entre fondations, associations, entreprises et acteurs publics. Les projets y prennent tout leur sens et peuvent s’y développer avec efficacité. Je souhaite que Bordeaux pour le Bien Commun en soit une belle démonstration !

Information et inscription à Bordeaux pour le Bien Commun : bordeaux.lanuitdubiencommun.com