Cause majeure de la Fondation de France, la recherche contre le cancer a permis de nombreuses avancées ces dernières années. Aujourd’hui, près de deux tiers des cancers sont guéris. Pour autant, trop de patients sont encore confrontés à des échecs thérapeutiques et la crise sanitaire a fait prendre plusieurs mois de retard à la recherche, comme nous l’explique le professeur Vahid Asnafi, directeur du laboratoire d’onco-hématologie à l’hôpital Necker et président du Comité cancer de la Fondation de France.
Pourquoi les protocoles thérapeutiques qui ont fait leurs preuves pour certains cancers et certains malades échouent pour d’autres ? Quels sont les mécanismes de ces résistances, et comment les lever ? Etudier et comprendre les résistances aux traitements est l’un des axes majeurs du programme recherche-cancer de la Fondation de France. Chaque année, elle soutient plus de 15 projets pour un montant de 2,5 millions d’euros.
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Vahid Asnafi a rejoint en 2020 la Fondation de France et préside désormais le comité cancer. Il dirige le Laboratoire d’onco-hématologie à l’hôpital pour enfants de Necker à Paris. Avec ses équipes, il développe de nouveaux traitements contre les leucémies aigues qui touchent les enfants. En 2018, il a reçu le Grand Prix de la recherche médicale de la Fondation de France pour ses travaux visant à améliorer la survie des personnes atteintes par certaines leucémies graves. Il nous livre ici ses espoirs quant aux formidables avancées que connait la recherche médicale, en particulier pour lutter contre les cancers qui touchent les enfants. Vahid Asnafi alerte néanmoins sur le fait que la crise sanitaire a fait perdre entre 6 et 12 mois à la recherche et qu’il est essentiel de rattraper le retard !