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Des lauréats du concours Déclics jeunes témoignent au festival Nos Futurs à Rennes

16 avril 2024

Donner la parole à la jeunesse, écouter ses préoccupations, imaginer des solutions pour l’avenir : c’est l’ambition du festival Nos Futurs qui s’est tenu en mars à Rennes, pour la troisième année. Chaque année, près de 20 000 personnes se réunissent aux Champs Libres durant plusieurs jours pour participer à des rencontres, tables-rondes ou encore à des conférences sur des sujets d’actualité. La Fondation de France Grand Ouest était présente pour présenter le concours Déclics jeunes.

« Le concours encourage la vocation d’une trentaine de jeunes par an, dans tous les domaines de l’intérêt général », a résumé en préambule, Célia Mousset, chargée de missions sociales et relations régionales à la Fondation de France Grand Ouest. Depuis 1975, le concours a permis à plus de 1 000 jeunes de prendre leur envol. Il s’adresse à tous les 18-29 ans qui élaborent un projet original, utile aux autres et porteur d’espoir. Les lauréats bénéficient non seulement d’une bourse d’un montant pouvant aller de 3 000 à 8 000 euros mais aussi d’un accompagnement méthodologique individuel grâce aux partenaires de la Fondation de France, comme l’Institut de l’engagement .

3 lauréats Déclics jeunes, Yuna, Brandon et Léa, ont raconté leur parcours et leur projet devant le public : Yuna a présenté son projet Dastum, qui consiste à créer, via l’application Baludik, un parcours ludique pour organiser le ramassage des déchets sur certaines plages bretonnes. Un sujet qui la touche particulièrement : « Je voulais faire de ces ramassages rébarbatifs des balades connectées et ludiques ». Bien sûr, le chemin de ces lauréats, depuis deux ou trois ans, n’a pas été un long fleuve tranquille. Yuna a avoué avoir eu quelques soucis avec le côté administratif du projet. Brandon, un autre lauréat, est toujours en quête d’un partenaire industriel pour la réalisation de son mobilier adapté et transportable pour les enfants en famille d’accueil : « Comment réduire les coûts de fabrication du mobilier conçu pour le rendre accessible aux associations de protection de l’enfance ? ».

« L’accompagnement de la Fondation de France a un effet de levier en matière de visibilité, de légitimité et d’ouverture de portes. » (Célia Mousset, chargée de missions sociales et relations régionales, Fondation de France Grand Ouest).

Le soutien de la Fondation de France a été un élément déclencheur pour ces jeunes. Brandon est également lauréat de l’Institut de l’Engagement. Quant à Yuna, son projet a été médiatisé, notamment avec un passage sur France Inter. Elle est désormais accompagnée par l’association Live for good  et la ville de Trébeurden, dans les Côtes-d’Armor. Léa est également accompagnée par Live for good et a obtenu la confiance de l’Education nationale pour son projet d’alphabet en 3D qui facilite l’apprentissage de la lecture. Elle travaille avec l’école maternelle Jacques-Prévert de Rennes : « Huit ateliers ont eu lieu avec les enfants pour fabriquer les lettres en volume », précise-t-elle. Tous les trois l’affirment : leur vie a changé avec le concours Déclics jeunes. Après un service civique à la Ligue de Protection des Oiseaux , Yuna prépare un BTS gestion et protection de la nature. Léa est devenue designer artiste céramiste, tout en poursuivant son projet : « Un premier prototype d’alphabet en volume a été réalisé. Je travaille maintenant sur un format de poche qui puisse être accessible au plus grand nombre ».

« Il faut se lancer, pour ne rien regretter » : c’est le conseil de Yuna à l’attention de tous les jeunes venus l’écouter. Léa recommande, de son côté, d’avancer dans son projet, étape par étape, en sachant faire des pauses. Brandon suggère, quant à lui, de savoir écouter les critiques : « J’ai coconstruit mon petit mobilier modulable et transportable avec les adolescents et les adultes du centre éducatif Tréméac de Nantes et leurs remarques m’ont été très utiles ».

Photo : © Julien Mignot