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Maladies psychiques : accès aux soins et vie sociale


Contexte

Les maladies psychiques sont un enjeu majeur de santé publique. D’après les enquêtes en population générale réalisées ces dernières années, près de 3% de la population française présente des troubles mentaux. Pour 1% d’entre eux au moins, il s’agit de troubles graves (psychoses, schizophrénies…), avec un retentissement majeur sur leur vie affective, sociale et professionnelle. L’espérance de vie de ces personnes peut être inférieure de 15 ans à celle de la population générale.

 

Date limite de réception des dossiers :
22 février 2023

Déposer votre projet

 

La politique de santé mentale a connu des évolutions positives ces dernières années : reconnaissance du handicap psychique, montée en puissance des associations de personnes directement concernées revendiquant leur citoyenneté et leurs besoins, création et développement des groupes d’entraide mutuelle (GEM), création de nouveaux services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés ou de lieux de coordination sur les territoires, tels que les Conseils locaux de santé mentale…

Les recherches internationales indiquent qu’un diagnostic précoce et une prise en charge rapide diminuent les risques de rechute et garantissent une meilleure qualité de vie. Or, la prise en charge de ces maladies est encore, trop souvent, tardive. Il faut regretter des retards importants au diagnostic (jusqu’à 10 ans après les premiers symptômes) avec des recours fréquents aux hospitalisations en urgence.

De nombreux acteurs interviennent au quotidien dans l’aide et le soin aux personnes présentant des maladies psychiques. Mais ces diverses initiatives d’accompagnement ne relient pas suffisamment tous ces intervenants, entrainant ruptures ou impasses dans les parcours des personnes.

Enfin, les familles, qui ont une place essentielle dans l’accompagnement de ces troubles, sont encore parfois mal accueillies dans les structures de soins, notamment lors des premières hospitalisations, ce qui peut générer tensions, incompréhensions, voire souffrance de cet entourage.

La crise sanitaire et sociale actuelle a malheureusement amplifié ces constats. La prévalence des troubles anxieux et dépressifs est notamment en nette augmentation au sein de la population générale. Cette crise nous impose donc d’accélérer les transformations des pratiques en psychiatrie, en favorisant celles orientées rétablissement, de décloisonner les secteurs sanitaire, social et médico-social et de soutenir le pouvoir d’agir des personnes directement concernées.

Objectifs

La Fondation de France souhaite permettre la création, ou l’essaimage, d’initiatives innovantes contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec des troubles psychiques et à leur insertion dans la cité, en favorisant la collaboration entre les divers acteurs de l’accompagnement.

Quelles sont les initiatives concernées ?

La Fondation de France examinera les projets qui auront pour objectif de : 

1/ Favoriser l’accès aux soins :

  • action permettant le repérage précoce de ces troubles ;
  • formation des intervenants de première ligne au repérage des signes de ces maladies ;
  • soutien à la disponibilité et à la mobilité d’équipes pluridisciplinaires pour répondre aux situations de crise ou aux demandes non programmées.

2/ Contribuer à la fluidité des parcours de vie et de soins :

  • accès à la citoyenneté et aide à la représentativité des usagers ;
  • hébergement, logement adaptés et accompagnés ;
  • accès à l’emploi, maintien dans l’emploi ;
  • lieux de répit pour les usagers ;
  • promotion de l’implication des usagers dans leurs soins ;
  • amélioration de l’accueil et de l’accompagnement des personnes tout au long des soins en ambulatoire, et notamment au moment des premières hospitalisations ; 
  • meilleure articulation des différents temps du soin ;
  • meilleure articulation des soins psychiatriques et somatiques.

3/ Prendre en compte et soutenir les proches :

  • amélioration de la qualité de l’accueil et de l’information de l’entourage dans les lieux de soins et de vie, en vue d’une meilleure alliance thérapeutique ;
  • séjours de répit pour les familles.

Qui peut répondre ?

L’appel à projets s’adresse aux associations, aux équipes soignantes, médicales, et médico-sociales d’établissements  à but non lucratif et aux collectivités locales. Les porteurs de projet doivent justifier d’au moins deux ans d’existence.

Quels critères de sélection ?

Les projets seront analysés en référence aux critères suivants :

  • pathologies concernées : maladies psychiques invalidantes et évolutives entravant au long cours la vie quotidienne (psychoses, schizophrénies, troubles bipolaires, et dépression majeure - hors autisme, maladie d’Alzheimer et syndromes apparentés) ;
  • public concerné : public large (adolescents, adultes et personnes âgées) ;
  • caractéristiques du projet :
    • participation effective des personnes vivant avec des troubles psychiques à toutes les étapes de la construction et de la réalisation du projet ;
    • autonomisation, citoyenneté et représentativité de ces personnes ;
    • valorisation des compétences de ces personnes.

Les projets s’appuyant sur la création d’un emploi salarié seront retenus préférentiellement quand ils feront appel à la candidature d’un travailleur en situation de handicap psychique.

Les initiatives devront faire la preuve :

  • d’une articulation effective entre les secteurs sanitaire, social et médico-social : liens formalisés, contacts identifiés, travail en réseau organisé ;
  • d’une inscription du projet sur son territoire, notamment son articulation avec les dispositifs existants et en cohérence avec les politiques locales quand elles existent (en particulier, les projets territoriaux de santé mentale, les contrats locaux de santé, les conseils locaux de santé mentale, etc.) ;
  • d’une démarche de suivi et d’évaluation d’impact du projet, réfléchie et détaillée.

Attention la Fondation de France ne finance pas :

  • les travaux de gros œuvre ;
  • l’équipement et l’aménagement de dispositifs ;
  • l’acquisition de moyens logistiques (véhicule) ;
  • ce qui relève de la formation professionnelle due par l’employeur ;
  • les colloques ;
  • les activités de type occupationnel ;
  • le fonctionnement habituel des structures ;
  • des projets de façon rétroactive ;
  • la réalisation de projets présentés par des prestataires extérieurs et non par les acteurs directs et habituels de l’accompagnement ;
  • les projets sans cofinancement.

Tout dossier incomplet, ou adressé hors délais, sera refusé.

Calendrier de sélection des projets

Dépôt des projets : jusqu’au 22 février 2023 à 17h

Présélection des projets : Mars 2023

Décision communiquée par courrier : courant juillet 2023

Quelles modalités de soutien ?

Le soutien de la Fondation de France peut concerner le démarrage du projet, son développement, son évaluation, sa valorisation ou son essaimage. Il se présente sous la forme d’une subvention annuelle ou pluriannuelle (durée maximale de trois ans) et/ou d’une aide méthodologique effectuée par des consultants.

Le porteur de projet ne peut adresser simultanément plusieurs demandes de subvention.

Cet appel à projets est éligible aux aides méthodologiques complémentaires.

>> En savoir plus

Téléchargez les documents ci-dessous

L'appel à projets
Le rapport financier
Le rapport d’avancement intermédiaire/final

Comment répondre ?

L’appel à projets Maladies psychiques est ouvert jusqu’au 22 février 2023 à 17h.

Attention, les candidatures s’effectuent exclusivement en ligne avant ces dates.

Tout dossier adressé par voie postale ou par courriel sera refusé.

Les décisions seront uniquement communiquées par voie postale ou électronique.

Le circuit de financement d'un projet 

 

 

La présélection

Cette phase permet de vérifier l’éligibilité de votre projet. Toutes les candidatures transmises seront étudiées par le Comité du programme « Maladies psychiques ». Seuls les projets présélectionnés à l’issue de cette phase feront l’objet d’une instruction par la Fondation de France.

L’examen en comité ou jury

Seuls les projets ayant fait l’objet d’une instruction par la Fondation de France seront examinés par le comité d’experts au mois de juillet 2023.

Pour toute question, vous pouvez écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou appeler au 01 85 53 13 66

Déposer votre projet

Le comité d'experts

Le comité d’experts qui évaluera les projets est composé de spécialistes et/ou acteurs de la santé mentale et du handicap.

Président

Monsieur Bernard PACHOUD
Psychiatre et Professeur de psychologie et chercheur au CRPMS, Université de Paris

Membres

M. Romain REY
Docteur en médecine et neurosciences, Chef du Service Universitaire de Coordination, Réhabilitation et Evaluation, Responsable du Centre pour les Aidants/Familles en Psychiatrie, CH Le Vinatier

M. Mathieu LAFRECHOUX  
Responsable du dispositif en santé mentale  et chargé d’études du GEIST Mayenne

Mme Marie DELAROQUE
Directrice Dispositif Habitat Côté Cours Le Havre, Association Vivre et Devenir

Mme Philippa MOTTE
Fondatrice de Philippa Conseil, Cabinet de conseil et de formation sur le handicap psychique et la santé mentale au travail.