Assurer la pérennité du patrimoine

La Fondation Canisy a été créée en 2001 sous l’égide de la Fondation de France par un membre de la famille qui est propriétaire du Domaine de Canisy depuis l’origine.

Le Domaine de Canisy, classé Monument Historique en raison de son caractère représentatif des grands domaines agricoles à l’anglaise du début du 19ème siècle, abrite l’un des plus grands châteaux de la Basse-Normandie.

En créant cette fondation, la famille propriétaire du château a souhaité assurer la pérennité de ce patrimoine reconnu, constitué par le château, son parc et les bâtiments annexes.

En prenant en charge une partie des dépenses de préservation et d’entretien du domaine, la Fondation Canisy permet en effet de faire rayonner durablement ce patrimoine.

L’attachement profond d’un homme pour son territoire

La création de la Fondation Canal Carhaix en 2008 sous l’égide de la Fondation de France est le projet de Claude Prigent, chef d’entreprise originaire de Carhaix, commune du Centre Ouest Bretagne. Animé par l’attachement profond qu’il porte à sa région et la volonté de donner une nouvelle envergure à son action de mécénat, il a ainsi inscrit dans la durée son souhait de contribuer à la redynamisation de ce territoire rural aux attraits peu connus, démarche à laquelle il a associé sa société.

Soutenir des actions locales

Portant symboliquement le nom du canal traversant et irriguant le pays du Centre Ouest Bretagne, la Fondation Canal Carhaix promeut un dynamisme territorial équilibré et responsable, et soutient des actions d’intérêt général menées dans ce sens par des associations ou collectivités locales. En accordant des subventions coup de pouce permettant le démarrage de nouveaux projets, elle rend possibles des initiatives qui contribuent à renforcer l’attractivité touristique et culturelle de ce territoire éloigné des sentiers battus, mais aux nombreux atouts.

Le plus grand campus universitaire francophone d’Amérique soutenu par des diplômés sans frontière

En Amérique, il est courant de soutenir les universités ou grandes écoles où l’on a étudié. Cette pratique prend forme aujourd’hui en France, où se développe fortement le mécénat adossé à des établissements d’enseignement supérieur. Pont entre ces deux continents, la Fondation Campus Montréal a été créée en 2013 sous l’égide de la Fondation de France et permet à des donateurs français et européens – dont les nombreux anciens élèves implantés aujourd’hui en Europe – de soutenir les activités du Campus universitaire de Montréal.

Le Campus universitaire de Montréal accueille chaque année 64.000 étudiants au sein de trois établissements majeurs : l’Université de Montréal, HEC Montréal et Polytechnique Montréal, ce qui en fait le plus grand campus universitaire francophone d’Amérique.

La Fondation Campus Montréal a vocation à agir sur plusieurs fronts. Elle promeut le rayonnement international du campus en attribuant des bourses de mobilité à des étudiants, professeurs et chercheurs, notamment pour encourager l’accueil de jeunes Français dans ces établissements. Elle soutient la recherche notamment par l’allocation de subventions aux différentes chaires et laboratoires, et enfin elle participe aux investissements, infrastructures et à l’acquisition de matériel pédagogique innovant, contribuant à renforcer l’attractivité du campus et les conditions de vie des étudiants.

Avec une attention particulière pour les personnes avec autisme par :

• des campagnes d'information et de sensibilisation ;
• un soutien à la recherche par le versement de subventions ou de bourses ;
• un soutien aux projets associatifs dont le but est d'aider les personnes vulnérables.

Le Fonds agit en France, notamment dans le pays d'Apt.

Que leur disparation soit due à un accident, un suicide ou la maladie, devoir faire le deuil d’un enfant est une épreuve terrible qui peut sembler insurmontable à de nombreux parents. Parce qu’ils ont eux-mêmes fait face à ce drame suite au décès de leur fils Bruno à l’âge de 20 ans, Lionel et Jacqueline de Saint Quentin ont créé en 1978 l’association Jonathan Pierres Vivantes, mouvement familial bénévole de parents en deuil.

Au sein de cette association, des familles qui traversent ou ont traversé cette épreuve s’accueillent, s’entraident et s’écoutent mutuellement, trouvant un réconfort dans le partage de cette expérience, afin de petit à petit se reconstruire.

En 2007, entourés de plusieurs membres de leur famille, Lionel et Jacqueline de Saint Quentin ont choisi d’établir un fonds abrité sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Bruno Jonathan. Celle-ci a pour vocation de soutenir l’association Jonathan Pierres Vivantes ainsi que d’autres initiatives venant en aide aux parents qui font face à la perte d’un enfant.

Leur souhait : mettre en commun des ressources dédiées afin de donner une certaine pérennité à leur engagement.

Un autre modèle de philanthropie sans frontières : une fondation française créée à l’initiative d’une entreprise chinoise. La Fondation BoXiao a été créée en 2013 à l’initiative d’une entreprise chinoise, Boxiao International, active dans les échanges commerciaux internationaux, et plus particulièrement la commercialisation de produits, notamment français, destinés au milieu hospitalier.

Engagée dans le soutien à la médecine et à la recherche, cette société a souhaité formaliser son projet de mécénat en lui donnant un format structuré. C’est ainsi que la Fondation BoXiao a été créée sous l’égide de la Fondation de France. Elle a pour principale activité d’organiser un symposium franco-chinois annuel sur l’hématologie, mais elle s’est dotée d’une mission plus vaste : la coopération entre l’Europe et la Chine dans les domaines de la médecine, des sciences et technologies, et de la culture.

Dans le domaine médical, cela prend ainsi la forme de prix à des chercheurs français et chinois, à la fois pour valoriser l’excellence scientifique, mais aussi la coopération internationale dans la recherche.

Une bourse pour la mobilité des étudiants d’Amérique centrale

Léguer son patrimoine et inscrire un projet philanthropique dans le temps, pour contribuer à la mobilité des jeunes et aux échanges internationaux.

À son décès, survenu en 1996, Pierre Mayer a institué la Fondation de France comme légataire universelle, lui confiant son patrimoine et la tâche de le dédier à la mise en œuvre d’une fondation sous son égide.

Son souhait : que ce patrimoine permette, année après année, à des jeunes du Nicaragua de venir étudier en France. Ainsi, chaque année, la Bourse Lopez-Mayer est attribuée à un étudiant originaire de ce pays d’Amérique Centrale poursuivant son parcours dans un établissement d’enseignement supérieur français.

Aujourd’hui dotée d’un montant de 8.000 euros, cette bourse est destinée à des jeunes sélectionnés avec l’aide de l’Ambassade de France au Nicaragua, suivant des cursus variés.

Une fondation créée au profit des étudiants en médecine

La Fondation Bourse Docteur Alexandre et Sonia Feigenbaum, créée en 1996 sous l’égide de la Fondation de France, fut établie par legs. En instituant la Fondation de France légataire universelle dans son testament Sonia Feigenbaum lui confiait la charge de créer une fondation portant son nom et celui de son époux décédé avant elle, le Docteur Alexandre Feigenbaum.

A leur nom est ainsi associée une démarche philanthropique inscrite dans la durée. Chaque année, en respect des volontés de la fondatrice, plusieurs étudiants en médecine reçoivent un soutien essentiel par l’intermédiaire d’une bourse, d’un montant aujourd’hui de 2.500 euros.

Une action conjointe pour soutenir les étudiants en médecine d’Ile-de-France

Parce que plusieurs fondations placées sous son égide ont pour mission de soutenir ou récompenser des jeunes poursuivant des études de médecine, la Fondation de France a choisi de renforcer ces initiatives en les associant au sein d’un partenariat mis en place avec la Vice-Chancellerie des Universités de Paris.

Une dizaine de bourses, respectant les critères respectifs des quatre fondations concernées, sont ainsi remises annuellement à de jeunes étudiants inscrits dans les facultés de médecine franciliennes.

La Fondation Binetruy porte le nom de sa fondatrice, Anne Binetruy, qui s’est tournée en 2007 vers la Fondation de France afin de créer un fonds sous égide qui lui permettrait de structurer et renforcer son engagement financier de longue date auprès d’associations et organismes d’intérêt général dans de nombreux domaines.

Culture et éducation

La Fondation Binetruy intervient dans plusieurs domaines en attribuant des subventions et bourses.

Elle est particulièrement attachée aux projets initiés en Dordogne, département d’origine de la fondatrice : projets menés autour de la commune de Peyzac-le-Moustier, mais aussi aide aux jeunes et soutien à un centre de retraite consacré à l’étude et à la pratique du bouddhisme tibétain.

A l’international, la Fondation se consacre essentiellement aux projets éducatifs pour enfants défavorisés.

Une fondation en hommage à un illustre combattant français

La Fondation Général Bigeard a été créée sous l’égide de la Fondation de France en 2010, en hommage au Général Bigeard, décédé un an plus tôt à l’âge de 94 ans. Par cette démarche, Gabrielle et Marie-France Bigeard, sa veuve et sa fille, ainsi que Anne-Marie Quénette, Jacques Allaire, Jean-Louis Brette et René Guitton, ses proches, ont souhaité faire acte de mémoire et donner un cadre officiel à la perpétuation de son œuvre.

Cet ancien résistant et figure du gaullisme s’est illustré pendant la seconde guerre mondiale et lors des conflits d’Indochine et d’Algérie, notamment en tant que maître d’œuvre de l’action des parachutistes français. Il s’est également consacré à la politique en tant que Député de Meurthe-et-Moselle et en présidant la Commission de la défense nationale de l'Assemblée.

Histoire et valeurs Faire œuvre de mémoire est l’une des missions principales de la fondation : réunions et colloques, communication auprès du public d’archives et d’informations sur la vie et les accomplissements du Général. L’autre axe d’intervention consiste à promouvoir auprès de la jeunesse les valeurs qu’il défendait, par exemple en soutenant des projets de jeunes dans certains établissements, notamment au sein de l’Ecole Militaire Interarmes.