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Rencontre des fondateurs 2018 à Lyon : un bouillon d’idées et d’échanges

22 novembre 2018

« Ah, vous venez de monter votre fondation ? Alors  laissez-moi vous donner un conseil d’ancien : mettez en place tout de suite un solide suivi des projets et des résultats. Nous avons fêté nos dix ans, et perdu beaucoup de temps à reconstituer notre histoire ! »
Cet échange saisi au vol, entre fondateurs -l’un expérimenté et l’autre débutant- c’est l’une des raisons d’être des Rencontres organisées chaque année par la Fondation de France, pour faire vivre le réseau des fondations abritées et permettre à leurs créateurs d’échanger bonnes pratiques, idées, retours d’expériences.

A Lyon, les 15 et 16 novembre, plus de cinquante fondateurs ont « planché » sur l’organisation et l’animation de leurs communautés respectives. « La philanthropie, du silo au réseau » était en effet le thème de cette édition. Comment sortir de son isolement, travailler de manière plus collective ? Identifier ses partenaires, les impliquer dans la conception, dans le financement et dans l’évaluation des projets… autant de questions qui ont fait l’objet d’ateliers collaboratifs.

« La mise en réseau de nos quelque 850 fondateurs est notre richesse. A nous, Fondation de France, de créer un écosystème favorable aux synergies et aux coordinations entre fondations, un environnement propice à l’action collective. »

Pierre Sellal, en ouverture des Rencontres des fondateurs 2018

Des travaux pratiques enrichis par le partage d’une étude menée par l’Observatoire de la philanthropie de la Fondation de France. « Nous avons interviewé un panel de fondateurs sur cette question du travail collectif, explique Laurence de Nervaux, responsable de l’Observatoire. Il se dégage de ces entretiens une conviction assez largement partagée : la coopération est d’abord un investissement. La création d’une fondation relève généralement d’une démarche très personnelle. Alors passer au travail en réseau demande un effort, fait prendre le risque de « perdre » du temps… mais pour un résultat final largement amélioré ! C’est en somme le pari du long terme. »

Constat partagé par les fondateurs venus témoigner de leurs pratiques en la matière. « La clef d’un bon réseau, c’est sa diversité, soulignait Pascal Vinarnic, créateur de la fondation Demeter qui se mobilise pour les jeunes « à risque » dans le monde. On a trop souvent le réflexe de l’entre-soi, de travailler avec qui nous ressemble… il faut ouvrir, se confronter à des sensibilités, des expériences différentes et variées. »

Le lendemain, après ces échanges riches, la Fondation de France Centre-Est avait organisé une série de visites, témoins de la vitalité philanthropique lyonnaise. De l’Institut Paul Bocuse à l’action en faveur des migrants, en passant par la recherche en cancérologie… un bouquet de projets locaux qui illustrent l’impact de la philanthropie ! Au total, 24 heures d’un vaste « brainstorming », pour faire du collectif un moteur d’efficacité au service de l’intérêt général.

Conjuguer santé et plaisir

Parmi les association mises en lumière à l’occasion de ces rencontres, l’une d’elles a reçu un prix de 5000 € de la Fondation Guy Demarle : l’association Sens et savoirs. Elle conçoit et anime des ateliers pour les enfants de 0-3 ans et leurs parents, ainsi que des formations pour les professionnels de l’enfance sur l’alimentation. Objectif : sensibiliser à l’activité physique, au sommeil, à l’évolution des modes de vie… dans une optique de prévention et de promotion de la santé.

sensetsavoirs.com