Yves Girouard a créé sa fondation en juillet 2022 avec deux objectifs en tête : soutenir les familles de malades à l’hôpital ainsi que les étudiants précaires.
Yves Girouard a toujours eu ses « bonnes œuvres », comme il se plait à le dire. Élevé dans une famille où l’attention à l’autre était une valeur directrice, cet ancien chef d’entreprise s’est engagé toute sa vie auprès d’associations caritatives. Au moment de la cession de sa société de ressources humaines en juin 2022, il lui a paru « tout naturel » de créer sa fondation et de l’abriter à la Fondation de France. « Cela me permet d’être mis en contact avec des acteurs de terrain et d’échanger avec d’autres fondations qui ont des objets proches des miens. L’union fait la force ! »
La Fondation Yves Girouard a deux axes d’intervention : l’accompagnement des familles de malades en milieu hospitalier et celui des étudiants précaires, notamment en termes d’aide alimentaire et de soins médicaux. Ces actions visent en particulier les villes excentrées et les zones rurales « pour aider ceux qui sont isolés en plus d’être vulnérables », explique le fondateur.
Yves Girouard parle d’expérience. Il a vécu la fin d’un proche, assis avec les siens dans les couloirs de l’hôpital, conscient de gêner l’équipe soignante sans avoir d’autre solution. À l’inverse, pour un autre membre de sa famille, il a apprécié qu’un petit salon soit mis à disposition pour se réunir et se réconforter. La fondation proposera directement aux hôpitaux d’aménager des salles pour les familles ainsi que de les équiper en fauteuils-lits pour ceux qui souhaitent passer la nuit auprès d’un proche.
S’agissant de l’aide aux étudiants, c’est l’ancien professeur qui parle. « J’ai eu des étudiants épuisés car ils n’avaient pas assez à manger. Pour étudier correctement, s’alimenter et avoir accès aux soins est indispensable. » La pandémie de Covid-19 ayant renforcé la précarisation des étudiants, Yves Girouard souhaite agir vite et efficacement, en s’appuyant
sur des associations locales qui pourront assurer un suivi de proximité.
« Je souhaite augmenter progressivement la capacité de mobilisation de la fondation en y associant d’autres donateurs, pour démultiplier les initiatives [...]. »
