« Il faut donner de soi. L'argent, c'est insuffisant ». A la tête d'un groupe d'investissement, d'aménagement et de promotion - Aigo Group - Quoc-Giao Tran a toujours éprouvé le besoin de s'investir dans l'humanitaire.
Les structures auxquelles il a participé l'ont parfois déçu. « Certaines ne distribuaient que de l'argent, sans respect ni amour », dit-il. Alors, en 2007, il décide d'agir selon ses convictions et crée sa propre fondation, qu'il place sous l'égide de la Fondation de France. La Fondation Aigo se consacre à l'éducation au Vietnam - son pays d'origine - en construisant des écoles dans les régions les plus pauvres du pays.
Pourquoi ce choix ? Arrivé en France à l'âge de 10 ans, il a fait ses classes à Louis le Grand et intégré Polytechnique. « L'éducation, comme l'amour, personne ne peut vous l'enlever. C'est ça la vraie richesse ». La pérennité de ses actions est aussi le grand souci de Quoc-Giao Tran. Il a vu trop de grands projets inaugurés en grande pompe et qui très vite tombent en ruine faute d'implication locale. « Je n'investis jamais la totalité du montant nécessaire : IO à 15% doivent être apportés par le gouvernement local. Fier d'avoir contribué au projet, celui-ci met alors un point d'honneur à faire vivre l'école, à payer des professeurs. »
Une approche solidaire qui permet de faire plus avec moins... Depuis 2007, la Fondation Aigo a déjà permis la construction de 29 écoles, « Par des visites annuelles, nous nous assurons que ces 29 écoles fonctionnent encore toutes à ce jour, avec une qualité d’enseignement souvent améliorée et un budget équilibré, grâce à la bonne gestion de nos opérateurs locaux. »