Olivier Ribet, philanthrope contre l’obscurantisme
Le 13 novembre 2015, l’attaque de Saint-Denis, des terrasses et du Bataclan faisait 130 morts et plusieurs centaines de blessés. Parmi eux, Valentin Ribet, avocat pénaliste de 26 ans. Un drame familial d’ampleur nationale : quelques jours après, en écho à l’élan de solidarité suscité par les attentats parisiens, les proches de Valentin – aux premiers rangs desquels sa compagne Eva et son père Olivier – créent la Fondation Valentin Ribet sous l’égide de la Fondation de France.
« Après la disparition de Valentin, nous voulions transformer en actions les convictions qui l’animaient, explique Olivier Ribet. Au-delà de la lutte pacifique contre l’obscurantisme, la Fondation Valentin Ribet veut favoriser l’accès à l’éducation et à la culture, agir contre l’exclusion et l’illettrisme, des causes chères à notre fils. » Dès 2016, un partenariat est noué avec le réseau d’écoles indépendantes Espérance banlieues, qui lutte contre l'exclusion scolaire. La même année, la fondation soutient le programme Refugeeks de l’école Simplon.co, pour donner des cours de français à des personnes réfugiées, futurs développeurs web. Fin 2017, grâce au projet « Lire pour en sortir », la fondation finance l’achat de livres mis à disposition de détenus en phase de réinsertion. Ce projet fait suite à l’accompagnement de Bibliothèques sans frontières pour la conception d’un didacticiel destiné aux bibliothèques de France.
Des actions rendues possible grâce à des dons individuels, au soutien fidèle des élèves avocats, ainsi qu’à des initiatives spontanées : triathlons, challenges pétanque, semi-marathons, treks – « voir flotter la bannière de la Fondation Valentin Ribet au sommet du Kilimandjaro, ça fait chaud au cœur ! » raconte Olivier. Alors aujourd’hui quand on lui parle engagement et philanthropie, il confie : « Nous sommes reconnaissants envers les donateurs qui soutiennent la Fondation Valentin Ribet… ce sont eux les véritables philanthropes ! »