Des savons au beurre de karité de femmes maliennes, à l’enfance défavorisée en passant par le commerce équitable, Noémie Amisse s’est très tôt sensibilisée aux enjeux de la solidarité (junior entreprise, bénévolat, stage). En 2009, elle vit avec sa famille - d’origine modeste - un séisme positif : la ténacité et le courage entrepreneurial de son père sont récompensés par la vente à prix fort d’une toute jeune entreprise.
« C’est quelque chose d’incroyable qui nous est arrivé. Nous savions ce que c’est que de ne pas avoir d’argent et à quel point c’est dur d’en gagner ».
Noémie, actionnaire de l’entreprise paternelle, a alors 29 ans, un premier enfant, et des moyens financiers inédits pour elle. Six mois plus tard, le premier acte significatif qu’elle pose avec cet argent est la création de la Fondation Amisse, qui vise le soutien de coopératives de femmes dans des pays en développement : « dans la continuité de notre histoire, je voulais aider des gens qui s’aident eux-mêmes par le travail ».
Cet engagement répond à un enjeu personnel de sens : « La vie est difficile, tendue… moi j’ai besoin de me recentrer sur quelque-chose porteur de sens pour moi ».
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