Entrepreneur dans l’âme, Laurent Silvestri se consacre depuis 25 ans au développement de sociétés dans l’univers des télécoms. En 2018, un voyage à Madagascar le décide à mettre ses compétences au service d’un tout autre domaine. « J’ai beaucoup d’attachement pour cette terre car ma mère y est née. J’ai été bouleversé par la situation dramatique du pays et la détresse de la population. En rentrant, j’ai voulu agir, c’est pour cela que j’ai créé la Fondation Act for a Better Planet, abritée à la Fondation de France. »
Laurent Silvestri initie plusieurs actions d’intérêt général, notamment la mise en place du projet Emmaüs Connect pour lutter contre l’exclusion numérique. Mais l’essentiel de son énergie va à la cause malgache. Alors que ce pays est l’un des plus riches en termes de biodiversité, il est aussi l’un de ceux qui la protège le moins, avec les conséquences que l’on sait : déforestation, famine, pollution, problèmes climatiques. « Avec l’association Manao Manga, notre partenaire sur place, nous avons choisi de concentrer nos actions dans la ville de Morondava et sa région, l’une des plus pauvres de l’île. Nous avons commencé par organiser une collecte de déchets, puis créé un centre de recyclage des plastiques, qui a permis la création d’une dizaine d’emplois. »
La Fondation s’attaque ensuite à la question cruciale de la déforestation en inaugurant un centre de formation aux méthodes d’agriculture vertueuse. Autre projet : le développement, avec des acteurs locaux, de modèles de cuisson écoresponsables, qui permettent de diviser par deux la consommation de charbon de bois, source majeure de déforestation.
Et Laurent Silvestri ne compte pas s’arrêter là. Ses prochains objectifs ? Aider les associations sur place à collecter des dons auprès d’entreprises françaises dans le cadre de leur politique RSE, et lancer un ambitieux projet de plantation de 50 millions d’arbres qui créerait 500 emplois, participerait à nourrir la population. Et, surtout, lui redonnerait espoir en l’avenir.
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