Einstein et Mozart auraient sûrement été diagnostiqués autistes Asperger ou de haut niveau, si la science l’avait permis à leur époque. Un handicap “invisible” : les facultés intellectuelles sont préservées, et parfois supérieures à la moyenne.
« En matière de détection et de prise en charge de ce handicap, la France est en retard : c’est pour cette raison que nous avons créé la Fondation Asperger Avenir en 2016, sous l’égide de la Fondation de France », retracent Francine et Jean-Michel Stourdzé. À l’origine de cet engagement, leur petit-fils diagnostiqué Asperger dès l’âge de 5 ans, et au-delà, les 300 000 personnes atteintes par ce syndrome en France.
La Fondation Asperger Avenir a vocation à financer toute initiative qui favorise le diagnostic des jeunes autistes Asperger ou de haut niveau, leur scolarisation en milieu ordinaire, ainsi que leur prise en charge cognito-comportementale par des thérapeutes spécialisés. En lien avec les associations Actions Autisme Asperger et À l’Emploi Autisme Asperger, la fondation a subventionné la formation de psychologues à la prise en charge de ce type d’autisme, mise en œuvre à Paris, Bayonne, Limoges et bientôt Lyon. Une formation a été créée en 2015 grâce aux partenariats noués avec l’Université du Nouveau Brunswick au Canada, pays très en pointe sur le sujet, et avec le Dr Isabelle Hénault, spécialiste de renommée mondiale dans ce domaine.
« En 2018, nous aiderons les parents à mieux accompagner leurs enfants via un programme d’e-learning », envisagent Francine et Jean-Michel. Une autre façon de faire sens, et cause commune : « Nous voulons agir pour que tous ces jeunes aient un avenir d’adultes épanouis… ».