L’année qui vient de s’écouler, marquée par la crise Covid, a montré à quel point toutes les causes d’intérêt général sont liées entre elles. Les enjeux sanitaires, médicaux et de recherche sont indissociables des questions économiques et sociales. Cette crise aura aussi montré l’incroyable vigueur de l’engagement philanthropique.
Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation de France Alors que chacun pouvait craindre pour sa santé, que des incertitudes pesaient sur les revenus des ménages et des entreprises, partout dans le monde, les réflexes de générosité et de solidarité ont prévalu. En parallèle de l’action publique, la société civile a répondu présent, soucieuse de prendre sa part face à ce défi planétaire.
Cet élan a naturellement mobilisé le réseau de la Fondation de France. En assurant l’ingénierie d’une opération de collecte exceptionnelle, en fédérant des dizaines de fondations abritées, des dizaines de milliers de donateurs, des centaines d’entreprises et de partenaires, en identifiant et en accompagnant plus de 850 projets, la Fondation de France a joué son rôle d’acteur de référence de la philanthropie française.
Dans ce contexte, être « la Fondation de toutes les causes » a pris tout son sens, et permis de montrer la pertinence de son modèle, qui sait couvrir un large spectre de besoins, mobiliser les expertises les plus pointues dans tous les domaines, et s’appuyer sur les réseaux de solidarité implantés au cœur des territoires.
Cette approche collective et transversale sera indispensable pour reconstruire. Plus que jamais, il s’agira de penser en même temps les questions sociales, économiques, éducatives, culturelles, environnementales et technologiques. Pour ensemble, inventer demain.