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Jeunes migrants, jeunes en danger

L’arrivée en France de nombreux mineurs étrangers isolés génère une situation d’urgence sociale : les structures d’aide se mobilisent partout sur le territoire, avec le soutien du programme « Accompagner les enfants, leur famille et les jeunes en difficulté » de la Fondation de France.

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Après avoir affronté le dangereux périple de leur pays d’origine jusqu’en en France, et les traumatismes qui l’accompagnent, ces jeunes parfois à peine sortis de l’enfance sont ensuite confrontés au déracinement, à la solitude et à la précarité. Avant de retrouver « une vie normale », le chemin à parcourir est long et difficile. Pour y arriver, ils ont besoin de se sentir accueillis, épaulés, guidés. C’est ce coup de pouce indispensable qu’apportent les projets soutenus par la Fondation de France. Leur procurer un logement sécurisé, les faire grandir en autonomie, favoriser leur professionnalisation et soigner leurs blessures psychologiques : quelles que soient les modalités choisies, il s’agit avant tout de leur redonner confiance !

A la Rochelle, un lieu à l’abri pour se reconstruire et préparer l’après

Poser ses valises pour se reconstruire, c’est l’objectif du projet de l’association l’Escale. Elle a été retenue par le département de Charente-Maritime pour créer un dispositif d’hébergement pérenne pour des mineurs étrangers non accompagnés (garçons âgés de 15 à 18 ans, confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance). De 50 jeunes à son lancement en août 2017, le projet accueille aujourd’hui 67 adolescents, en hébergement collectif ou en appartements. «Notre mission est de les accompagner jusqu’à leur majorité pour qu’ils soient le plus autonome possible quand ils atteindront 18 ans. La plupart sont originaires d’Afrique de l’Ouest francophone et sont déterminés à se construire un avenir. Nous leur apprenons des règles de vie en société en leur fournissant un cadre chaleureux et bienveillant mais empreint de discipline », indique Ousmane Tall, directeur du pôle Asile et Mineurs Non Accompagnés de l’association.

Les éducateurs les aident à développer leur autonomie et leur responsabilité : ils apprennent à gérer leurs dépenses quotidiennes, ils entretiennent leur lieu de vie, participent à la préparation des repas, s’habituent à un rythme de vie « normal » (lever, repas, coucher, etc.). Ils sont également soutenus dans leurs démarches administratives, leurs soins de santé et participent à des activités artistiques, sportives, associatives, etc. Ils reprennent une scolarité adaptée à leur niveau, entrent en apprentissage ou effectuent des stages en entreprise. « Plus de 40 d’entre eux sont aujourd’hui apprentis, dans le bâtiment, la restauration, etc. Une dizaine suivent une scolarité en collège et les autres sont en recherche de stage » précise Ousmane Tall.

A Marseille, un parcours d’excellence pour jeunes migrants

Ecoute, hébergement, soutien administratif, aide à la recherche d’emploi… A Marseille, l’Association d'Aide aux Jeunes Travailleurs (AAJT) accompagne chaque année des centaines de jeunes, âgés de 15 à 30 ans, parmi lesquels une majorité de jeunes migrants. De son côté, l’Institut Louis Germain accompagne, via un tutorat d’excellence, des collégiens et lycéens méritants mais issus de milieux modestes pour les aider à exploiter pleinement leur potentiel.

A l’été 2017, les deux structures ont décidé de créer une classe destinée à de jeunes migrants, qui a ouvert ses portes en avril 2018. Sciences, littérature, histoire géographie, instruction civique et culture générale… tous les samedis matins et durant leurs congés scolaires, 15 jeunes arrivés en France sans parents, sans famille ni contacts, et sélectionnés sur leur curiosité et leur envie d’apprendre, complètent ainsi leur apprentissage.

Via ce tutorat d'excellence, ils sont mis en relation avec des entreprises pour des stages, des contrats d’apprentissage ou de professionnalisation. « Ils ont besoin d’être rapidement autonomes financièrement et la plupart font des CAP dans la logistique, la restauration ou le bâtiment. Notre projet leur permet de viser des diplômes plus élevés, bac Pro notamment, et un environnement professionnel plus qualitatif que celui auquel ils auraient pu prétendre : laboratoire pharmaceutique, entreprise de services informatiques, hôtellerie haut de gamme, etc.» témoigne Fanny Duperret, Directrice Déléguée au Développement de l’AAJT.

Dans le Val d’Oise, conter son histoire pour réparer les blessures

Ouvrir les possibilités d’expression des mineurs ayant vécu des parcours migratoires difficiles, c’est l’esprit du projet d’ateliers autour du conte élaboré par la fondation La Vie au Grand Air dans le Val d’Oise. Objectif : faire travailler les 12 mineurs étrangers qu’elle accueille au sein de sa Résidence Jeunes sur leur propre histoire, d’une manière créative et distanciée. « Pour ces jeunes encore très insécurisés, le conte est un outil quasi-thérapeutique, qui permet de « mettre en mot » et de réparer les blessures. Il fournit aux adolescents un  moyen d’expression accessible et ludique pour dire l’impensable. Il leur donne la possibilité de penser et de rêver ce qui leur est arrivé, de trouver des réponses imagées aux questions qu’ils se posent sur leurs origines », explique Sophie Savournin, Directrice de la Fondation. Les ateliers, au rythme d’un soir par semaine durant toute l’année 2019, seront animés par un comédien et conteur burkinabé, Bakari Traoré, qui a lui-même connu un parcours migratoire. « Les contes écrits par les mineurs pourront éventuellement être joués en public », précise Sophie Savournin.


 

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