Stéphane Bled, bénévole pour les Réveillons de la solidarité

Stéphane Bled aime les gens. Après avoir travaillé dans les services de la politique de la ville à Amiens, ce jeune retraité qui apprécie le contact humain est aujourd’hui bénévole pour les Réveillons de la solidarité.

 Stéphane Bled fêtera le nouvel an 2025 entouré des siens. Il y a aura là sa compagne, son cadet de 29 ans qui travaille à Ifremer à Boulogne et son aînée, 37 ans, qui s’occupe de « politique de la ville » dans la région parisienne. « Un peu comme moi » se réjouit le récent retraité qui a effectué la plus grande partie de sa carrière à la mairie d’Amiens. Il y aura surtout la toute nouvelle génération en la personne d’Enora, âgée de quelques mois. Mais avant cela, le jeune grand-père de 64 ans aura rendu visite aux associations dont il aura instruit les dossiers dans le cadre des Réveillons de la solidarité de la Fondation de France. 

Tous les ans, plus de 150 actions de solidarité, sous la forme de repas de fêtes, d’ateliers, d’animations, sont organisées dans toute la France. Stéphane Bled aime le contact humain et se réjouit d’aller à la rencontre de ces associations. Il tient à mettre des visages sur des projets et n’est pas du genre à se contenter de compulser des dossiers. Cette année, la Fondation de France Région Nord a reçu 56 propositions. Après une première sélection, 40 ont été retenues pour instruction. Cette abondance de projets ne nuit pas, bien au contraire, songe celui qui connaît dans le moindre détail Amiens et ses environs et qui s’est constitué un réseau imposant dans le domaine social au fil de sa longue carrière. 

Son père était ouvrier et a développé une PME de vérins hydrauliques qui a fini par compter 25 salariés. Sa mère était employée à la mairie d’Amiens. Stéphane Bled revendique avec fierté sa filiation ouvrière. Doté d’un bac électro-technique, cet excellent footballeur a d’abord songé au professorat de sport. Mais une blessure l’a handicapé. Au retour du service militaire, il a pris la direction de centres maternels, qui organisait les loisirs de la petite enfance, pour bifurquer ensuite vers la mission locale de l’emploi. Il est après revenu  à ses premières amours en pilotant uncentre régional Jeunesse et Sports où il avait la responsabilité de l’hébergement et de la restauration des jeunes espoirs régionaux. C'est au sein du service dédié à la mairie d'Amiens qu'il a ensuite consacré 17 années à mettre en œuvre la politique de la ville. 

Toutes ces années, il s’est occupé de plusieurs quartiers prioritaires où il s’est attaché à développer emplois et santé, sport et culture. Cette mission lui a permis de développer des relations de qualité avec les services du département comme avec ceux de l’État. Il connaissait la philosophie de la Fondation de France. L’accord était évident, il se sent
en phase avec sa vision. Il est heureux de partir à la recherche d’initiatives et ne pas seulement attendre qu'elles viennent à lui avec un appel à projets. Sa connaissance du maillage  territorial lui facilite l’exercice. Aujourd’hui, il se satisfait pleinement d’exercer au niveau local. Car au-delà de son action pour la Fondation, il occupe le poste de trésorier départemental de la CroixRouge. Ce qui lui fait une retraite des plus actives.