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À la recherche de nouvelles solutions thérapeutiques

19 juillet 2018

Les maladies cardiovasculaires, en constante augmentation du fait de nos modes de vie, constituent un problème de santé publique majeur. Face à ce constat, la Fondation de France poursuit aujourd’hui un engagement initié il y a 20 ans afin de réduire la progression de ce fléau.

Les maladies cardiovasculaires sont actuellement la première cause de décès à travers le monde, et la deuxième en France après les cancers. Elles sont à l’origine de près de 180 000 décès par an dans notre pays et touchent des personnes de plus en plus jeunes. Elles regroupent majoritairement l’infarctus du myocarde, l’angine de poitrine et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Elles sont en général dues à plusieurs facteurs de risques, tels que le tabagisme, une consommation nocive d’alcool, une alimentation déséquilibrée, la sédentarité...

Les espoirs de nombreux patients reposent sur la recherche médicale et les avancées des traitements en cardiologie. C’est pourquoi la Fondation de France soutient la recherche sur les maladies cardiovasculaires autour de trois axes : améliorer les connaissances sur ces pathologies, mesurer et prévoir l’impact d’affections, telles que le diabète ou l’hypertension sur ces maladies, concevoir des thérapies innovantes pour atténuer leurs effets.

Zoom sur la cellule centrale du système immunitaire

L’un des projets soutenus par la Fondation de France est porté par l’équipe de recherche d’Emmanuel Gautier, chercheur à l’Inserm. Il se focalise sur la compréhension du rôle de la cellule dendritique, qui joue un rôle central dans la réponse immunitaire, dans les maladies cardiovasculaires. Appréhender les mécanismes à l’oeuvre dans l’activation du système immunitaire favorisera le déploiement de nouvelles stratégies pour lutter contre les maladies cardiovasculaires.

Cette année-là

Le 3 décembre 1967 : le Professeur sud-africain Christiaan Barnard entre dans la légende en réalisant la première transplantation cardiaque, sur un patient âgé de 55 ans, qui survit 18 jours à la greffe. Il multiplie les interventions similaires durant de longues années, imité en cela par de nombreuses équipes dans le monde. Si la technique chirurgicale est maîtrisée, la difficulté reste le rejet du greffon qui provoque le décès à court terme des patients. Au début des années 80, l’apparition de la cyclosporine (un traitement antirejet) offre un second souffle à la transplantation cardiaque. Environ 6 000 greffes de coeur sont désormais réalisées chaque année dans le monde.