Améliorer la connaissance des traitements, les pratiques soignantes et la qualité de vie des malades
En 2021, 12 projets de recherche pour accompagner les personnes malades ou en fin de vie ont été soutenus dans le cadre du programme « Soigner, soulager, accompagner » de la Fondation de France, pour un montant total de 683 000 euros.
Depuis 20 ans, la Fondation de France s’investit dans l’amélioration des modalités d’accueil et d’accompagnement pendant toute la période de la maladie ou de la fin de vie, dans tous les lieux de soins. En soutenant des projets de recherche, elle souhaite contribuer à l’évolution du système de santé en diffusant les résultats de ces travaux, notamment auprès des décideurs. Les projets de recherche concernent plus particulièrement la fin de vie, les soins palliatifs, l’accompagnement, la qualité de vie, la souffrance des soignants et la douleur. En 2021, 12 projets de recherche ont ainsi été soutenus pour un montant de 683 000 euros.
Parmi eux, l’équipe de l’UMR 1214 de Toulouse qui souhaite évaluer une méthode non médicamenteuse pour soulager la douleur chronique des patients atteints de la maladie de Parkinson. Autre projet pour soulager les patients en fin de vie : l’équipe du Centre François Baclesse à Caen qui travaille sur un traitement de radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée (FRST) pour les patients présentant des signes de métastases cérébrales avec signal hémorragique. Le pronostic vital assez court de ces pathologies a poussé l’équipe à développer ce projet avec un objectif, non pas curatif, mais pour préserver la qualité de vie des patients.
Certaines études cliniques vont porter leur attention sur l’impact des séquelles des soins. A Villejuif, les enfants et adolescents atteints d’une tumeur extra-cérébrale souffrent de troubles neurocognitifs dû au traitement qu’ils reçoivent. Les résultats de l’étude menée par l’Institut Gustave Roussy permettra d’explorer leur devenir cognitif afin d’améliorer les protocoles de soin (dépistage précoce des difficultés) par des données nouvelles. L’étude BRACO-QV menée au Centre Georges-François Leclerc de Dijon, propose quant à elle, d’évaluer l’efficacité d’une brassière en coton dans la réduction de l’apparition des radiodermites (réactions cutanées induites par les radiations) chez les femmes traitées par radiothérapie pour un cancer du sein.
Certains projets en sciences humaines et sociales, comme le projet de recherche mené par le SAMU-SMUR des Hauts-de-Seine, a pour objectif de savoir si une meilleure formation des équipes mobiles soignantes et du personnel des EHPAD ne permettrait pas à un patient dépendant de bénéficier de soins à domicile au lieu d’être dirigé directement à l’hôpital. Ainsi, le parcours de soin de ces patients en soins palliatifs pourra être amélioré. Quant au département d’anesthésie réanimation de l’Hôpital de La Croix-Rousse, à Lyon, une évaluation du recours aux soins des patients affectés par la Covid long va être menée pour estimer les ressources médicales et leurs coûts associés, après leur sortie d’hospitalisation.
POUR ALLER PLUS LOIN
→ Les soins palliatifs, une démarche pionnière de la Fondation de France
→ L'appel à projets Humanisation des soins : accueillir et accompagner dans les lieux de soins
→ Découvrez le programme Humanisation des soins