Élisabeth de Toledo : correspondante Libéralités, une mission pleine de sens
Élisabeth de Toledo a rejoint la Fondation de France Méditerranée il y a deux ans en tant que correspondante Libéralités. Une mission pleine de sens à l’issue d’une carrière de notaire bien remplie.
Elle aime les rencontres. Elle tient à avoir face à elle des gens en chair et en os et ne pas se contenter de voix lointaines au téléphone ou de réunions via zoom. Elle aime aller sur le terrain pour évaluer et décider ensuite en connaissance de cause. Élisabeth de Toledo a exercé comme notaire à Marseille. Retraitée, elle est devenue bénévole à la Fondation de France Méditerranée et a un rôle de conseil sur les sujets libéralités.
Élisabeth de Toledo intervient auprès des personnes envisageant de faire un legs pour soutenir des causes d’intérêt général qui leur sont chères. Elle est là pour conseiller, rappeler les droits qui encadrent les legs, débrouiller parfois des situations plus complexes afin de préserver l’ensemble des bénéficiaires et s’assurer que les volontés des testateurs sont toutes réalisables et pourront donc bien être respectées, à la lettre.Elle précise qu’elle ne rédige pas les actes, laissant cette tâche aux notaires des testateurs. En aval, elle participe aux inventaires afin que les successions se passent au mieux. Souvent, elle se rend sur les lieux comme elle l’a toujours fait. Elle raconte une visite, dans l’arrière-pays provençal, dans la maison d’un peintre régional. Ce sont 40 tableaux, parfois d’une taille imposante, qu’il a fallu recenser pour préparer la vente aux enchères. Élisabeth de Toledo a été élevée à Paris. Après le divorce de ses parents, son père s’est installé à Marseille. Elle a fait son droit à la fac de Nanterre en 1968, période aussi agitée que stimulante. Elle a d’abord été avocate, a travaillé à Londres, s’est occupée de propriété industrielle. Son père l’a ensuite incitée à rejoindre son étude, ce qui l’a fait bifurquer vers le Sud. Le secteur d’activité était traditionnel : « Des actes de famille, des ventes immobilières ». Elle appréciait partager les bonheurs et les difficultés, en s’efforçant de faire advenir les premiers et de décharger les familles des secondes. Elle en sourit : « Je ne compte plus les fois où on m’a appelée "Docteur" ».
Elle a pris sa retraite en 2014, ayant le sentiment d’avoir fait la route jusqu’au bout et de pouvoir passer la main à une nouvelle génération. Les confinements l’ont amenée à s’interroger à ce qu’elle pourrait donner. Un ami l’a orientée vers la Fondation de France. Au-delà de sa fonction de notaire bénévole, elle participe aux réunions stratégiques, sélectionne des projets et a aidé à organiser l’opération « Marseille pour le bien commun ». Surtout, elle apprécie l’atmosphère qui règne dans les bureaux de la rue Montgrand, au centre de la cité phocéenne, où oeuvre l’équipe salariée : « Il y a de la jeunesse et de l’énergie, du sourire et de ’enthousiasme. » Et d’ajouter : « Ils semblent aussi contents de me voir que je le suis de les retrouver ! ».
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