Gérard Chevalier, bénévole : « continuer à être utile, avec et pour les autres »

Avec son sourire franc, Gérard Chevalier met tout de suite son interlocuteur à l'aise. Travailleur social de formation, le Nantais de 67 ans a toujours œuvré pour le service publicDepuis quatre ans, ce jeune retraité est bénévole instructeur à la fondation régionale Grand-Ouest de la Fondation de France.

Quand et pourquoi vous êtes-vous engagé à la Fondation de France ?

Je connaissais l'institution sans l'avoir approchée. Il y a 10 ans, un ami m'a contacté. La Fondation de France souhaitait intégrer des experts, en activité. J'ai rejoint ainsi la Fondation de France Grand-Ouest, pour participer à la sélection des projets concernant les personnes âgées. Arrivé à la retraite en 2018, c'est tout naturellement que j'ai posé ma candidature comme bénévole. Dans mon parcours professionnel, j'ai toujours été passionné par la conduite de projets. Partager cette expérience en accompagnant des structures associatives : voilà qui donnait du sens à cette nouvelle période de ma vie !

Quel est votre rôle au sein de la fondation régionale Grand-Ouest ?

Je suis « bénévole instructeur » sur la région nantaise. J'étudie les dossiers des associations qui répondent aux appels à projets lancés par la Fondation. je les rencontre et rédige un rapport qui servira au jury. Je contribue aussi à la réflexion sur plusieurs programmes, ceux concernant les personnes âgées et la santé des jeunes. Je suis d’ailleurs devenu référent régional sur ce dernier programme. A chaque étape, J'essaie modestement de partager les compétences acquises dans ma vie professionnelle. Quand je rencontre les porteurs de projet, je souhaite les aider au-delà de l’examen de leur demande de soutien : je les conseille, les oriente vers des partenaires et des ressources locales.

Que vous ont apporté ces années de bénévolat ?

Il y a d'abord une grande satisfaction de participer à une œuvre collective avec tous les salariés et les bénévoles. Je rencontre des personnes qui bougent, se mobilisent, essaient d'inventer au nom de l'intérêt général. Je côtoie de belles personnes et ça me nourrit au quotidien. Et puis, je ne cesse de m'instruire, d’élargir mon champ de compétences, par exemple dans le domaine de la transition énergétique. Je continue à être utile, avec et pour les autres !

Que retenez-vous de ces quatre années ?

Je garde en mémoire la gestion collective de la crise Covid. J'ai vraiment eu le sentiment de faire œuvre utile en soutenant les soignants, les aidants, les personnes en situation de vulnérabilité. Nous nous sommes affranchis des règles qui étaient les nôtres jusqu'à présent, en simplifiant les appels à projets, en revoyant les processus de décision. Nous collions aux besoins, nous étions à l'écoute du terrain. J'ai apprécié la réactivité de la Fondation de France.