Envies d’agir : merci à tous nos bénévoles pour leur engagement !
Dès les premiers jours de la crise, la Fondation de France a su faire preuve d’agilité et de réactivité pour venir en aide aux plus vulnérables, en menant des actions concrètes et efficaces. Pour cela, elle a pu compter sur l’engagement et la mobilisation sans faille de son réseau de bénévoles, partout en France.
En trois mois, plus de 650 actions ont été soutenues par la Fondation de France sur le terrain. Un soutien autour de trois axes : aide aux hôpitaux et aux soignants, à la recherche médicale et aux publics les plus vulnérables. Des initiatives, qui pour certaines, ont été déployées en moins de 48h après le début du confinement.
Identifier les meilleurs projets, puis les instruire en un temps record, relayer les campagnes, nouer des partenariats… Une agilité rendue possible grâce au travail sans relâche de plus de 160 bénévoles engagés auprès de la Fondation de France, à Paris et en régions, lors de la crise.
Dans le Grand-Est, région particulièrement touchée par l’épidémie, quelque 30 bénévoles ont ainsi contribué à la mise en oeuvre de plus de 70 projets. Dans le Nord, ce sont plus de 80 projets réalisés grâce à l’action d’une trentaine de bénévoles. La Fondation de France Méditerranée a elle pu soutenir 106 initiatives sur son territoire, dont plus de 50 à Marseille et ses environs grâce à son réseau. Sur le grand territoire de la Fondation de France Centre-Est composé de 16 départements, 68 projets ont été mis en oeuvre. Les bénévoles Centre-Est ont contribué d’un bout à l’autre de la mobilisation, d’abord en recueillant les besoins des acteurs de terrain, puis en instruisant en urgence plus de 40 projets.
A tous, nous souhaitons leur dire MERCI pour leur engagement exceptionnel à nos côtés !
Marie Villez, référente Santé des jeunes, Nord
a exercé dans le champ associatif medico-social, dans le domaine des conduites addictives
« Durant cette crise j’ai pris conscience de l’importance de la mobilisation à l’échelle territoriale. Il faut être au plus près des gens finalement, pour éviter qu’en l’absence de lien social ils ne passent de la vulnérabilité à la précarité ».
Martine Luriot, correspondante Relations entreprises, Grand-Ouest
Ancienne responsable marketing et communication
« Ma plus grande fierté, c’est d’avoir mis en relation la Fondation de France avec des réseaux d’entreprises qui souhaitaient apporter leur pierre à l’édifice, en participant notamment à l’alliance « Tous unis contre le virus ».
Michel Tagawa, référent Enfance et Famille, Méditerranée
Ancien éducateur social
« A Marseille, pendant la crise, il y avait une énergie citoyenne très importante, et une créativité dans les quartiers qu’il faut continuer à soutenir. »
Marie Amalfitano, référente Habitat, Grand-Est
Travaille dans une association
« Pendant la crise, nous avons réussi à soutenir l’organisation d’un squat à Strasbourg. Face à l’épidémie, il était urgent d’agir et de protéger les populations les plus vulnérables. Je me souviens de la joie de ces occupants qui voyaient qu’ils n’étaient pas seuls. »
Clara Piolatto, référente Habitat, Ile-de-France
Etudiante en troisième année de doctorat en architecture
« Avec l’habitat, on est de toute façon dans une urgence constante. Les dysfonctionnements, comme le manque de solutions proposées aux personnes sans-abri, ont été particulièrement mis en lumière durant la crise sanitaire. »
Régis Koetschet, président du programme Solidarité migrants
Ancien ambassadeur au ministère des Affaires étrangères et européennes
« Globalement, nous avons gardé un double axe : alimenter et éduquer, des petits déjeuners solidaires dans le nord de Paris à une cuisine de rue à Marseille, des kits éducatifs pour des enfants privés de la soupape de l'école dans les régions de l'est au soutien d'un réseau citoyen en Ardèche. »
Antoine Bioy, président du comité Humanisation des soins
Docteur en psychologie, hypnothérapeute
« Je suis bénévole à la Fondation de France depuis six ans. J’ai tout de suite accepté de présider la Commission Urgence Covid au sain du comité Humanisation des soins afin d’y apporter mes compétences de psychoclinicien. Nous avons vécu un événement historique au sens premier du terme. »
Marie-Claire Laborde, référente Sport et santé, Grand-Ouest
Retraitée de l’Education nationale, ancienne cheffe d’établissement
« J’étais inquiète pour les enfants qui risquaient de retourner à l’école avec beaucoup de lacunes. Je suis très fière d’avoir participé à la mise en place d’actions en faveur de l’éducation et de la culture. »
Marie Martin Raget, référente Habitat, Méditerranée
Ancienne directrice de l’habitat et de la cohésion sociale à la communauté urbaine
« Je suis bénévole à la Fondation de France depuis le début de l’année, et j’ai été très marquée par la mobilisation extraordinaire des associations que nous avons soutenues à Marseille. »
Jean-Pierre Andrien, correspondant pour « Vendanges d’idées », Sud-Ouest
Ancien consultant-formateur en développement personnel, bilan de compétences et conseil sur les conditions de travail dans les entreprises
« Cette crise nous a permis de nous rendre compte qu’il y avait vraiment des secteurs, des associations et des personnes qui avaient besoin d’aide. Cela a donné encore plus de sens à notre rôle. »
Sandrine Duclos, référente Enfance et Culture, Sud-Ouest
Auteure et professeur d’Histoire de l’art à l’ICART de Bordeaux
« Avec la crise, on réfléchit à comment mieux vivre ensemble. Il y a des choses positives qui vont en ressortir, mais c’est peut-être un peu trop tôt pour s’en rendre compte et pour le voir. »
Bertrand Dubreuil, président du comité Personnes handicapées
Ancien directeur de Pluriel formation-recherche, formateur, consultant et évaluateur externe
« C’était très motivant de voir des personnes compétentes, de bonne volonté et engagées pour trouver des solutions intelligentes face à la crise sanitaire. Un bel exemple de solidarité que nous avons soutenu : les employés d’un foyer pour personnes atteintes de handicap dans les Bouches-du-Rhône, qui se sont confinés sur place ».
Emmanuelle Lépine, membre du comité Santé des jeunes
Psychologue, directrice clinique au sein de cabinets spécialisés dans la prévention des risques psycho sociaux
« Durant la crise sanitaire j’ai fait partie du comité restreint Covid-19, et je m’occupais des actions autour de la santé mentale. Je pense que cette crise, comme toutes les autres crises, va entrainer des mutations. Je crois beaucoup à la plasticité du monde et des organisations. »
Jean-Christophe Mougel, membre du programme territorial La Mécanique des Idées
Responsable de projet
« J’ai instruit le projet Résilience qui fabriquait des masques. J’y ai rencontré des gens réactifs, impliqués, investis, professionnels. »
Martine Chanas, devenue référente Enfance-famille pendant le confinement
Ancienne déléguée générale de l'université de Lyon
« Je me suis très vite mobilisée pour la Fondation de France. Je suis très sensible aux problèmes de décrochage scolaire. Je pense que l'école assure un rôle essentiel et unique dans la formation des jeunes citoyens. Il y avait un enjeu clair autour de l'égalité d'accès au savoir. »
Mach-Houd Kouton, membre des Comités « Sida, santé, développement » et « COVID International »,
Expert santé publique
« Je suis membre du Comité Sida, santé et développement. Mes expériences d’accompagnateur des associations de lutte contre le Sida m’ont été très utiles pour apporter des réponses urgentes aux personnes vulnérables exposées au Covid-19. Ce que je retiens de tout cela, c’est la relation de confiance qui s’est tissée entre la Fondation de France et les différents acteurs sur le terrain. »
Yves Minssieux, président du Comité Lyon
« La Fondation de France a été un levier pendant cette pandémie pour accompagner les initiatives privées sur le territoire et apporter des solutions au plus près des besoins. Je me réjouis d’avoir participé à cette mobilisation auprès des donateurs, particuliers et entreprises, de notre région »
Pendant la crise :
- plus de 160 bénévoles au sein de 12 comités existants se sont mobilisés dès le début de la crise pour valider et instruire des projets ;
- 2 comités ad hoc ont été créés pour répondre à des thématiques transversales :
- Un jury covid 19 constitué de membres des comités solidarité Antilles et Aude, qui a notamment travaillé sur les questions alimentaires et spécifiques aux problématiques de l’urgence ;
- Un jury international constitué des membres des comités solidarités internationales, Sida santé et développement.
- des jurys resserrés : entre 4 et 6 membres contre une quinzaine habituellement ;
- une prise de décision très rapide : entre 2 jours et 2 semaines ;
- des actions déployées en tenant compte des enjeux spécifiques de chaque territoire.
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