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Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation de France, entre en fonction

7 février 2017

Nommée par le président Philippe Lagayette, Axelle Davezac a pris ses fonctions de directrice générale de notre Fondation le 1er septembre 2016. Elle succède à Francis Charhon, en poste depuis 1992, parti à la retraite. Après une carrière dans l’industrie, Axelle Davezac a choisi de mettre son expérience au service de l’intérêt général en prenant la direction de l’ARC, dont elle a piloté le développement et la transformation en fondation. 

Quel chemin personnel et professionnel vous a menée à la philanthropie ?
J’ai commencé ma carrière dans l’industrie où, durant quinze ans, j’ai exploré tous les métiers de la finance que peut comporter une entreprise. J’ai appris le management, celui des cadres comme celui des équipes de production. J’ai compris qu’emmener des hommes et des femmes vers un objectif déterminé permet à chacun de découvrir et d’apprendre, dans un collectif  qui rassemble. Puis, en 2005, j’ai eu le sentiment d’avoir atteint la fin d’un cycle. Je voulais retrouver dans ma vie professionnelle le sens de l’intérêt général. Jeune,  je m’étais engagée, à ma manière et à mon niveau dans diverses causes en donnant du temps auprès  d’aveugles, de personnes âgées, de prisonniers... Alors, tout est allé très vite. L’ARC cherchait un directeur général. J’ai postulé, ma candidature a été retenue. L’association était très bien gérée mais, dix ans après le scandale, le traumatisme était encore présent, entravant la capacité de l’ARC à répondre avec agilité aux évolutions rapides de la recherche. Je me suis attachée à insuffler de l’efficacité dans la structure, avec des méthodes issues du privé. Puis à réajuster la stratégie scientifique : nous avons revisité la totalité des missions sociales. 
Une organisation philanthropique est une vraie entreprise, qui nécessite une stratégie, des méthodes, une rigueur budgétaire, une organisation fluide et réactive. Et ce d’autant plus que sa mission est au service de l’intérêt général, ce qui nous donne une responsabilité encore plus grande.
 
Pourquoi la Fondation de France ?
Les différentes fonctions que j’ai occupées au sein du conseil d’administration du Comité de la Charte, de France Générosités, du Centre français des fonds et fondations m’ont permis de saisir ce qu’est la Fondation de France, sa mission unique dans le secteur : développer la culture et l’envie de philanthropie, permettre à chacun de réaliser son projet dans le domaine qu’il souhaite et apporter son expertise unique à tous ceux qui le souhaitent.  Pour qui veut être utile à l’intérêt général, quel outil merveilleux !
 
Vers quels objectifs envisagez-vous de diriger la Fondation de France ?
Notre société ne va pas bien. Les événements qui ont frappé la France cet été le rappellent encore cruellement. Au-delà des mesures sécuritaires qui s’imposent, ces événements nous montrent que les valeurs de respect, de liberté, de fraternité, de démocratie qui fondent notre société sont aujourd’hui mises à mal. C’est au nom de ces valeurs que nous allons poursuivre et développer nos actions, dans les écoles, les collèges, les prisons, tous les réseaux où il est essentiel de favoriser le dialogue et l’écoute, l’ouverture sur l’autre. Nous devons faire s’allumer ces lumières-là.