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Nicolas Denis de la Fondation Bio Nantes : « L’accompagnement de la Fondation de France a été déterminant. »

15 juin 2022

Nicolas Denis et Jerôme Gendron, amis depuis plus de 25 ans, ont ouvert ensemble quatre magasins Biocoop dans l'agglomération nantaise. Ce parcours les a amené à cofonder Bio Nantes, il y a un an, avec le soutien de la Fondation de France, autour d’une double mission : lutter contre la précarité alimentaire et préserver la biodiversité. Explications avec Nicolas Denis.

Comment ce projet de fondation a-t-il mûri ?

Avec mon associé, Jérôme Gendron, nous avons développé progressivement les magasins Biocoop. Très rapidement, nous avons commencé à faire du mécénat, des dons alimentaires, organisé des collectes Bio Solidaires, rencontré des associations, notamment le Secours Populaire. Comment aller plus loin ? Notre comptable nous a présenté les différentes options pour s’engager en philanthropie ; nous nous sommes tournés naturellement vers la Fondation de France.

Quel soutien vous a apporté la Fondation de France ?

En étant néophyte, malgré la meilleure volonté, on peut faire des erreurs. Rejoindre la Fondation de France, c’était gagner du temps et éviter les pièges. Nous avons pris contact avec Virginie Gautier, déléguée au développement régional à la Fondation de France Grand Ouest, et pris le temps de nous connaître. La Fondation de France nous a alors proposé une formation passionnante, sur le repérage et la sélection de projets d’intérêt général. Elle nous a conseillé sur la gouvernance, que nous voulions mettre en place. Le comité exécutif intègre Aurélie Tardif, conseillère technique en politiques sociales, qui connaît bien le monde associatif, et un salarié de chaque magasin fait partie du comité de pilotage. Rapidement, nous avons créé le site de notre fondation, participé à un forum organisé par les Ecossolies (Économie sociale et solidaire), en septembre à Nantes… En l'espace de quinze jours, de nombreuses associations sont venues vers nous.

comite executif BionantesLe comite exécutif de la Fondation Bionantes. De gauche à droite : Jérôme Gendron, Nicolas Denis, Aurélie Tardif

Quel est le bilan en un an ?

Quand on regarde dans le rétroviseur, nous sommes satisfaits du bilan ! Les statuts de notre fondation ont été déposés en mai 2021. Fin septembre, on s'est positionné sur deux causes : la lutte contre la précarité alimentaire et la protection de la biodiversité. Trois mois plus tard, nous avions reçu huit projets. Nous nous posions beaucoup de questions : l'association est-elle éligible ? Le projet répond-il à nos objectifs? Nathalie, notre référente à la Fondation de France à Paris, nous a beaucoup aidés. Nous nous sommes dotés d’un budget de 40 000 euros par an. Les cinq projets retenus sont de vrais coups de cœur.

Quelques exemples de projets soutenus ?

Il y a, par exemple, le Solimarché qui organise des marchés solidaires dans les cités de Nantes et propose des paniers de fruits et légumes à des prix très accessibles. L'association le faisait dans le quartier de Port-Boyer et voulait se développer dans celui du Ranzay. Nous avons financé ce projet qui apporte plus de justice alimentaire. Autre exemple : l’association Hirondelle, à Pornic, portée par des bénévoles qui sensibilisent les élèves aux questions d’environnement côtier et de préservation des fonds marins. Ou encore Jardin d'Esia, qui développe un double projet : une agriculture biologique et durable, en réponse aux besoins de souveraineté alimentaire, et une action d’insertion professionnelle. L'idée est de faire revivre des terres grâce à la polyculture et de créer des emplois. Rencontrer et soutenir ces acteurs qui agissent concrètement sur le terrain… c’est passionnant !