La Fondation Adrienne et Pierre Sommer a initié le premier recensement de la médiation animale en France, pour mieux connaître l'utilisation de cette pratique dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.
La médiation animale, méthode d’intervention favorisant les liens bienfaisants entre les animaux et les humains, se pratique dans des lieux extrêmement divers, pour des bénéficiaires aux profils très variés. Face à ce foisonnement, signe de richesse et de vitalité, la Fondation Adrienne et Pierre Sommer a voulu y voir plus clair et dresser une cartographie aussi précise que possible de la médiation animale aujourd’hui en France. Ainsi, un questionnaire a été largement diffusé auprès d'établissements sanitaires, sociaux et médicaux-sociaux, à travers toute la France.
« Cette action de recensement a rencontré un succès très encourageant qui nous indique que la médiation animale est en plein essor en France. Elle confirme que les établissements concernés ont conscience que le bien-être des animaux est un pré-requis essentiel. Et elle nous renseigne sur les domaines où la Fondation pourrait renforcer sa présence », a déclaré Louis Schweitzer, président de la Fondation.
Plus de 1000 réponses à ce questionnaire ont permis de discerner 10 grandes tendances de la médiation animale en France.
Une pratique fortement implantée en France
Premier enseignement de cette étude : la médiation animale est fortement implantée en France. C'est également une activité en plein essor : 70% des actions sont en place depuis moins de 3 ans.
Les premiers bénéficiaires de la médiation animale sont les personnes âgées et/ou handicapées à travers une grande diversité d'établissements. La population carcérale est également un public important de ce type d'actions, le développement de cette pratique est d'ailleurs en forte hausse dans le milieu carcéral.
L'étude s'est également concentrée sur les animaux présents dans les actions de médiation animale. Ce sont les chiens qui sont en tête du classement avec une présence dans plus de la moitié de ces actions, devant les chevaux et les ânes qui représentent 32 %.
Les 10 tendances sont dévoilées dans le dossier sur le recensement des programmes de médiation animale en France, disponible ici.
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