Les nouvelles fondations abritées font le pari de l’avenir

24 nouvelles fondations ont rejoint la Fondation de France au premier semestre 2021. Pour saluer leur arrivée, un premier temps d’échange était organisé le 7 juillet dernier. L’occasion d’en savoir plus sur ces nouveaux acteurs de la philanthropie.

« En dépit d’un contexte difficile, l’envie d’agir progresse et le rôle de la philanthropie est plus essentiel que jamais ». C’est par ces mots qu’Alexandre Giraud, directeur du Mécénat de la Fondation de France, a débuté la matinée de bienvenue, qui réunissait à distance quelques-unes des 24 nouvelles fondations abritées. Pour saluer leur arrivée et partager leur expérience, d’autres fondations déjà actives, telle que la Fondation Henri Baboin-Jaubert Génération Solidaires qui fête cette année ses 40 ans d’actions solidaires, étaient présentes. « Rejoindre le premier réseau philanthropique de France c’est bénéficier d’un savoir-faire et d’un savoir être précieux. C’est un atout qui permet d’agir plus vite, en évitant les erreurs et de profiter d’un réservoir d’expériences qui facilite les choses », a confié Laurent Replin, délégué général de la Fondation Henri Baboin-Jaubert.

Education, climat… des fondations engagées pour l’avenir

Avec pour objets l’éducation, la protection de l’environnement ou encore la défense des droits des femmes, ces nouveaux acteurs sont résolument tournés vers l’avenir. « Il y a une réelle mobilisation autour des grandes problématiques socio-environnementales », confirme Sabine de Soyres, qui en tant que responsable du développement des fondations et des legs à la Fondation de France, a accompagné la création de chacune des nouvelles fondations. Parmi elles, deux tiers sont des fondations d’entreprises, telles que la Fondation Domino’s, qui de manière très démocratique a construit en accord avec ses collaborateurs un projet philanthropique en faveur de l’éducation inclusive des enfants en situation de handicap. Ou encore de la Fondation Valérie Messika, engagée pour la cause des enfants et des femmes, en France et en Inde, où une partie de son activité de joaillerie est implantée.

Une volonté d’agir en proximité

Cet attachement à un territoire est aussi l’un des autres marqueurs qui caractérisent ces nouvelles fondations. Cette volonté d’agir en proximité est notamment le cas de la Fondation Huilerie Richard, dont le périmètre d’intervention se veut prioritairement dans la Drôme et l’Ardèche, là où se trouve l’entreprise. Il en va de même pour la Fondation Bio Nantes, qui souhaite agir en faveur de la biodiversité et de l’alimentation durable en Pays-de-la-Loire et en Bretagne ou encore de la Fondation du Crédit Agricole des Côtes d’Armor mobilisée sur les causes de l’intérêt générale de son territoire. Et parce qu’il n’y a pas de causes plus importantes que d’autres, certaines fondations ont choisi de porter des valeurs plus spécifiques mais tout aussi essentielles comme le dialogue interculturel qui est au cœur de la Fondation Talents Solidaires ou l’accès au(x) droit(s) et à la formation, soutenu par la Fondation Francis Lefèbvre.

Grâce au suivi des équipes dédiées et au solide réseau que constituent les 916 fondations, déjà abritées à la Fondation de France, ces nouveaux acteurs de la philanthropie vont pouvoir très prochainement agir, gagner en visibilité et aussi nouer de fructueux partenariats avec d’autres fondations du réseau afin de maximiser leur impact.

Dès janvier prochain, un nouveau rendez-vous permettra d’accueillir les fondations créées au second semestre de 2021. De quoi agrandir un peu plus la communauté des philanthropes.

 POUR ALLER PLUS LOIN

→ Fondations abritées : tous les temps forts
→ Découvrez l'annuaire des fondations