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Sarah Ourahmoune : "la société gagnerait à valoriser davantage l’activité sportive "

Sport et santé| 23 Jui.2022

Sarah 2021© Marie Lopez-VivancoSport et engagement : 3 questions à Sarah Ourahmoune,  vice-championne olympique de boxe française et présidente du jury du concours Déclics Jeunes de 2022. 

En tant que sportive de haut niveau, quelles sont les valeurs que le sport permet de développer ?

Le sport, surtout pratiqué en club, a de nombreuses vertus. Tout d’abord, il favorise le lien social, la rencontre avec l’autre, qui permet de se construire, de s’accepter mais aussi de se soutenir collectivement. La compétition donne un cadre, un objectif qui pousse à être rigoureux, à se dépasser et à gérer ses émotions. Et puis le sport ne triche pas. Quand on travaille, il y a un résultat, on y apprend le sens de l’effort, de la persévérance. La pratique d’un sport permet aussi, notamment aux filles, de prendre leur place sur le terrain, de gagner en confiance, en combativité. C’est essentiel !

Comment encourager la pratique sportive à l’école et plus globalement au sein de la société ?

Je pense que la société gagnerait à valoriser davantage l’activité sportive, en premier lieu pour habituer les jeunes à adopter une bonne hygiène de vie. Il faut compter pour cela sur les clubs, l’école et les familles. L’idéal pour ancrer les bonnes habitudes est de commencer dès le plus jeune âge et surtout de ne pas laisser tomber à l’entrée au collège ! Beaucoup pensent que sport et études ne font pas bon ménage alors que c’est tout le contraire. A l’école, par exemple, la pratique d’une activité physique devrait être quotidienne et pourrait servir d’outil transversal pour aborder les autres apprentissages, comme les maths, les sciences ou même la géographie lors d’évènements internationaux comme les Jeux olympiques ! La pratique d’un sport est aussi l’occasion de développer les « soft skills », ces compétences psycho-sociales, qui sont aujourd’hui reconnues et recherchées, comme la capacité à la coopérer, à se remettre en question ou la confiance en soi.

Vous présidez cette année le jury du concours Déclic Jeunes de la Fondation de France, que représente pour vous ce concours ? Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter d’en être la présidente ?

L’engagement est essentiel à mes yeux. Il y a plus de 10 ans, j’ai créé Boxer Inside Academy, une association, qui accompagne environ 150 jeunes pour leur permettre de s’épanouir par le sport. Nous proposons une formation complète, qui mêle boxe, éducation et ouverture sur le monde. L’an dernier, j’ai soutenu un candidat qui a été lauréat, Samer Koujuk, c’est comme ça que j’ai connu le concours. C’est tellement primordial de pouvoir soutenir ces jeunes qui sont motivés par de belles valeurs, et qui ont envie d’agir pour inventer la société de demain. La jeunesse est en quête de sens et ne se satisfait pas de la société qu’on leur a construite. Ils veulent changer les choses, et je crois que le mieux que l’on puisse faire, nous la génération plus ancienne, c’est de les aider et de les encourager. 

 
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