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3 questions à Anne-Marie Poyet et Annick Huyghe Mauro

02 Jan.2019

« Un coup de pouce décisif pour aider les jeunes à construire leur avenir »

Le Programme Bourses aux Jeunes Majeurs est déployé par la Fondation de France dans trois régions : Méditerranée, Nord et Grand-Ouest. Anne-Marie Poyet et Annick Huyghe Mauro, bénévoles référentes en région Méditerranée, témoignent de leur action quotidienne pour aider les jeunes adultes sans soutien familial à prendre un bon départ dans la vie.

Pourquoi la Fondation de France s’est-elle engagée sur cette thématique et pourquoi vous impliquez-vous vous-même dans cette action ?

Anne-Marie Poyet : Il existe certes de nombreuses aides publiques pour les jeunes visés par ce programme, mais elles sont hétérogènes d’un territoire à l’autre et rarement suffisantes pour des jeunes sans aucun appui familial – parce qu’ils n’ont pas de famille ou sont en rupture totale avec elle -  ni épargne personnelle : il reste donc inévitablement des « trous dans la raquette » que l’action de la Fondation de France vient combler. Ce programme s’inscrit en complémentarité, il ne se substitue pas aux aides de « droit commun » dans le parcours des jeunes majeurs. Il agit comme un effet de levier pour accompagner financièrement la réalisation d’un projet : la passation du permis de conduire, la poursuite d’études supérieures ou l’accès à une formation professionnelle, l’installation dans un logement autonome, etc.

Annick Huyghe Mauro : Anne-Marie comme moi-même, nous nous sommes engagées dans ce programme à titre bénévole pour venir directement en aide à ces jeunes qui nous touchent par leur résilience – ils ont le plus souvent un parcours difficile derrière eux – leur capacité à rebondir, leur énergie et leur volonté de s’en sortir et de s’insérer, socialement et professionnellement, malgré les incertitudes qui pèsent sur leur avenir. Leur donner ce coup de pouce est à la fois légitime, utile et gratifiant !

Qu’est ce qui fait l’originalité de ce programme et de ses modalités d’action ?

Annick Huyghe Mauro : Les jeunes qui sollicitent une bourse nous sont présentés par un professionnel (travailleur social, services sociaux scolaires ou du CROUS, etc.) qui a déjà mobilisé à leur profit les dispositifs de droit commun existants. L’une des spécificités de notre mode d’action est que nous n’étudions pas uniquement les dossiers sur « papier » : nous rencontrons le jeune majeur et son accompagnateur et nous prenons le temps de bien comprendre la situation et le projet. Chaque aide accordée est entièrement personnalisée et son montant dépend de la nature du projet de vie du jeune adulte.

Comment voyez-vous l’évolution du programme ?

Anne-Marie Poyet : Les besoins sont, hélas, récurrents et nous traitons une petite centaine de demandes chaque année sur la région Méditerranée, qui s’étend de Menton à Perpignan. Nous constatons que les jeunes majeurs étrangers, précédemment pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance au titre de « mineurs étrangers », sont plus nombreux. Le programme est donc toujours aussi nécessaire, d’autant que l’on assiste, dans de nombreux départements, à un raccourcissement de la durée des mesures d’aides publiques dans un contexte de restriction budgétaire.


 

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